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Worcester : 96 heures pour survivre !

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    Worcester : 96 heures pour survivre ! ActionPlus / Icon Sport
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Les Warriors n’ont toujours pas trouvé de repreneurs. Si ça n’est pas fait dans les quatre jours qui viennent, on se demande bien comment ce club va pouvoir survivre.

Worcester a joué son premier match de championnat, largement perdu 44 à 15 chez les London Irish. Mais l’avenir du club reste toujours aussi sombre. Steve Diamond, son mangeur sportif a pris la parole, sans mâcher ses mots, comme d’habitude. "Le dépôt de bilan, c’est une possibilité vu la terrible situation qui est la nôtre." On a noté qu’à Brentford, les Worcester Warriors ont joué avec les maillots de l’an passé. Ils n’ont évidemment pas les moyens de s’offrir de nouvelles tenues. Quant au personnel administratif, il n’a toujours pas reçu son salaire complet du mois d’août.

Dans ce dossier, on cite beaucoup de chiffres. Le dernier, c’est 96. 96 heures, ça représente quatre jours, le délai maximum de sauvetage du club. Il reste envisageable puisque Jason Whittingham, l’un des deux propriétaires du club (avec Colin Goldring) a annoncé trois pistes de reprise et qu’il en saurait plus entre 72 et 96 heures. Il a évidemment sondé les repreneurs sans avoir, à ce jour, reçu les assurances attendues.

"Je suis dans le rugby depuis un long moment maintenant et je sais qu’il n’y a pas tant de gars capables de mettre la main à la poche pour s’offrir un club. Mais si Jason a trouvé quelqu’un, je trouve ça très bon et je ne doute pas qu’il m’en parlera. Je sais qu’il se démène pour trouver soit des acheteurs, soit un nouveau financement. Mais d’une façon ou d’une autre, il faut qu’il se passe quelque chose !" a déclaré Diamond.

Si l’on écoute bien les deux patrons, le prochain match des Warriors à domicile face à Exeter se déroulera ou alors, le club sera déjà en dépôt de bilan ("under administration" en anglais). Il serait relégué en D2 et pourrait être rayé de la carte du professionnalisme comme ce fut le cas de Richmond en 1999 (dernier cas pour un club d’Elite, mais les London Welsh, alors en D2, ont connu la même situation en 2016).

Au moment où nous écrivons ces lignes peu de joueurs ont quitté le club même si les talents les plus reconnus sont sur les tablettes des clubs français et anglais (Duhan Van der Meerwe, Ollie Lawrence, Ted Hill…). Seul le troisième ligne gallois Sam Lewis a déjà signé pour Bristol.

On rappelle que les Worcester Warriors comptent 28 millions d’euros de dettes et doivent 6,8 millions d’euros au fisc britannique.

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