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Draguignan, un club sur la paille

Par Sébastien FIATTE
  • La pelouse séchée du stade de Draguignan.
    La pelouse séchée du stade de Draguignan.
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Avec un terrain brûlé, en raison de la sécheresse et de l’interdiction d’arroser depuis le début du mois de juillet, Draguignan est dans une impasse, quelques jours après la rentrée de l’école de rugby et à une semaine du début du championnat.

Jouera, jouera pas ? Et si oui, où ? À sept jours de la reprise du championnat de Fédérale 3, Draguignan, placé dans la poule 7, ne sait toujours pas s’il pourra accueillir Aubagne.

Depuis le début du mois de juillet, les terrains du club n’ont pas été arrosés en raison de la sécheresse et la pelouse rase est devenue paille. Compréhensible au vu des conditions climatiques extrêmes et de la nécessité de rationner un élément aussi essentiel aux cultures qu’est l’eau, la situation est critique pour le club et ses licenciés. Seule une partie des licenciés arrive à s’entraîner normalement le mardi soir, grâce à un créneau sur un terrain synthétique. Mercredi dernier, pour la reprise de l’école de rugby, cent enfants étaient présents. «Nous avons adapté la pratique pour en sorte que la sécurité prime, souffle le président, Patrick Rateau, qui se démène depuis plusieurs semaines pour trouver des solutions. Cela m’a redonné un peu le moral»

Peu de temps avant, il était en berne. Les solutions ne sont pas légion. Aucun terrain n’est homologué dans les vingt-trois villes de la communauté d’agglomération. Et Aubagne a refusé d’inverser la première journée de championnat. De son côté, la Ligue Sud-Paca a transmis une liste de terrains pouvant potentiellement accueillir Draguignan. «Le premier est à soixante-dix kilomètres», regrette le dirigeant. La situation risque de durer. En effet, l’interdiction d’arroser court encore jusqu’au 15 octobre. Ensemencer le terrain ne devrait pas être possible avant le mois de janvier prochain…

D’ici dimanche prochain, il est envisagé de vider le contenu d’une piscine en plein air, qui va fermer, sur le terrain. Cela ne le verdira sûrement pas, mais pourra le rendre moins dur. Sans solution, le club envisage en effet de maintenir le match sur son terrain, et de laisser la responsabilité à l’arbitre de juger de sa praticabilité, en attendant une autre solution, qui aura forcément un prix. Le club est en train d’évaluer le coût supplémentaire engendré par indisponibilité de son terrain, entre la location supplémentaire de bus, l’absence de recette au club house ou encore une hypothétique grogne des sponsors à qui des panneaux publicitaires ont été vendus…

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