Top 14 - Thomas Ceyte, figure de proue de l'Aviron bayonnais
Si Grégory Patat utilise pour l’instant une majorité de joueurs de Pro D2, c’est pour préserver une homogénéité qui fait ses preuves. Certains en profitent pour s’illustrer.
Si des joueurs confirmés de classe internationale comme Camille Lopez, Sireli Maqala, ont émergé du groupe bayonnais en ce début de saison, d’autres, ayant tapé dans l’œil de Grégory Patat, ont relevé le gant. Parmi eux, Thomas Ceyte. Le deuxième ligne a épaté la galerie face au Racing. Loin des paillettes, il s’est forgé dans les rudes combats de ProD2. Et même de Fédérale, à Aubenas-Vals, où il a été formé. Après un court épisode à Béziers en 2015, il rejoint Dax en tant que joker médical et y réalise, pour sa deuxième année, une saison pleine dans tous les sens du terme. Il dispute les trente matchs du championnat, sous la férule de Jérôme Daret, le directeur sportif et du duo Patrick Furet-Raphaël Saint-André. C’est alors que Nevers et ses visées de club de haut de Pro D2 se manifestent à son égard. Il y passera cinq saisons en imposant ses qualités sportives et aussi son charisme au point d’en devenir le capitaine.
Donner de la dimension au groupe
Sous le charme, Grégory Patat en avait fait l’une des recrues prioritaires alors même qu’il ne savait pas si Bayonne allait monter dans l’élite. « C’était un joueur à plus de vingt-cinq matchs de Pro D2 par an, déclare-t-il. Il avait un objectif personnel important, à savoir s’il pouvait évoluer à ce niveau-là. Je n’en doutais pas… » Face aux Franciliens, fort de ses 198 cm et 120 kilos, il a répondu à toutes les exigences de l’élite. Et même marqué un essai illustrant sa puissance. « Je ne pensais pas le voir si vite à ce niveau", complète le manager bayonnais. À 31 ans, il touche enfin au but, celui de rejoindre Bayonne. "Quand je jouais avec Nevers, c’était un endroit qui me faisait rêver. Je me suis dit que je viendrai jouer ici un jour. »
Si bon nombre de joueurs issus du Pro D2 ont débuté la saison, ils vont être rejoints petit à petit par les autres recrues qui sont venues pour donner de la dimension au groupe dans sa nouvelle division. Ainsi, face au Stade français, Pieter Scholtz, pilier des Wasps, et Olajuwon Noa, le flanker des Natal Sharks de Durban, seront du voyage à Paris. Geoffrey Cridge, le deuxième ligne des Waratas, n’est pas loin de faire ses débuts. Pour Maxime Machenaud, touché au mollet, son retour n’est qu’une question de jours.
Petit à petit se dessine le véritable visage de l’équipe.
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