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Pro D2 - Aurillac a joué à se faire peur face à Massy

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Les coéquipiers d'Antoine Aucagne ont assuré l'essentiel face à Massy.
    Les coéquipiers d'Antoine Aucagne ont assuré l'essentiel face à Massy. Icon Sport - Icon Sport
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Dans un match complètement débridé, Aurillac s’est sorti du piège massicois avec, au passage, un match à neuf essais inscrits.

Un grand ouf de soulagement et c’est peu dire. Car vendredi soir, le Stade aurillacois a tremblé jusqu’au dernier moment pour empêcher Massy de repartir de Jean-Alric avec, a minima, le bonus défensif. Il aura fallu un éclair de Bouyssou en première période et un match énorme d’Anderson Neisen pour valider et enchaîner sur un troisième succès d’affilée. « Ce qu’il faut retenir ce soir, c’est la victoire et les quatre points, relevait l’arrière aurillacois. C’est douze points sur les trois derniers matchs, mais celui-là, on se l’est rendu dur tout seul ». Effectivement, une entame contrariée par certainement un peu de pression, mais surtout des Massicois venus dans le Cantal pour jouer et contrarier les plans locaux. Pour preuve, le RCME piège le Stade, avec deux essais de Farissier et Pichon en moins de dix minutes (7-17, 31e), et voit la mi-temps arriver tranquillement. « On s’est dit toute la semaine et même avant le match qu’il ne fallait pas avoir de pression, qu’il fallait se libérer et que ce n’était qu’un match de rugby. Mais on a reçu une bête blessée, on est mené de trois points, on joue depuis à peine vingt minutes et il y a déjà sept fautes contre nous… C’est beaucoup trop », poursuit Neisen.

« Être plus exigeant avec nous-mêmes »

Heureusement, Aurillac a du caractère et revient aux affaires avec une relance de génie de Bouyssou qui, tout seul, se fait un essai de plus 60 mètres sur la sirène. Au retour des vestiaires, on pense que le Stade va enchaîner, « mais à chaque fois qu’on a marqué, ils ont recollé au score et on a jamais pu se défaire de leur pression », analyse l’arrière du Stade omniprésent sous les chandelles, dans la défense, dans la relance, dans la proposition…

Malgré les essais de Javakhia (50e), Coertzen (58e) et Shvangiradze (67e), Massy ne lâche rien avec les répliques de Tawalo (52e) et Pichon (69e). D’autant que les affaires se corsent avec le jaune de Singer pour antijeu. Dix dernières minutes en infériorité, à suer de grosses gouttes pour éviter une déconvenue. C’est le moment que choisit Aurillac pour retrouver ses vertus collectives défensives à l’approche de la ligne ; c’est le moment que choisit Cambon pour contrer l’alignement massicois dans les quinze mètres locaux (79e). « Si on veut ambitionner autre chose, on ne peut pas se contenter de ça, conclut Neisen. Il y a plein de bonnes choses, mais encore trop de déchets. On doit faire plus et mieux. On doit être encore plus exigeant avec nous-mêmes ».

De l’exigence, il en faudra pour aller défier Grenoble au Stade des Alpes. Et, soyons fous, pourquoi pas ramener des points de ce déplacement pour conclure ce bloc en beauté.

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