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Top 14 - Le Stade français est-il mal barré ?

  • Léo Barré, entré en cours de jeu à la charnière aux côtés de James Hall, a su dynamiser la mécanique parisienne.
    Léo Barré, entré en cours de jeu à la charnière aux côtés de James Hall, a su dynamiser la mécanique parisienne. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré une victoire acquise en toute fin de rencontre, la performance du Stade français pose question, notamment sur la gestion de son animation offensive.

D’abord, un constat. Le Stade français compte deux succès en trois rencontres. Ensuite, le club de la capitale demeure invaincu à domicile. Et enfin, il pointe dans le top 6. « Circulez, il n’y a rien à voir », nous direz-vous ? Ce serait trop simple. À quelques centimètres près, le bilan, après trois journées de Top 14, pourrait avoir un tout autre relief. Que serait-il advenu en effet si Sireli Maqala, une première fois, n’avait pas posé son pied droit sur la ligne de touche à l’instant d’inscrire son deuxième essai (56e) ? Même interrogation lorsque le champion olympique fidjien, placé cinquante centimètres devant Gaëtan Germain au moment de son coup de pied à suivre, a bien cru « tuer » le match avec ce troisième essai (64e). Deux essais logiquement refusés qui ont permis aux Parisiens de s’imposer en fin de rencontre, notamment grâce un essai de pénalité (68e) et un dernier signé de Sekou Macalou (78e), faisant gonfler le score bien loin de la réalité du match.

Force est donc de s’interroger : comment le Stade français a-t-il pu autant trembler, tout en affichant un taux de possession du ballon à 75 %. Le chiffre est pharaonique et laisse penser que les Parisiens n’ont pas su trop quoi faire du ballon. Lester Etien en a convenu en conférence de presse : « Offensivement, ça n’a pas été terrible, mais nous sommes tombés sur une défense qui nous a bien embêtés. On a commis quelques erreurs techniques, raté les dernières passes, qui font que nous n’avons pas marqué les essais que nous aurions dû marquer. Il nous faut plus de précision, une meilleure gestion des temps faibles et des temps forts. On est en difficulté là-dessus. On ne sait jamais trop quand il faut jouer ou taper au pied et on fait des mauvais choix. » Dans son propos, l’ailier stadiste ne vise probablement pas la charnière Coville-Segonds. Pourtant, c’est bien elle la garante de la conduite du jeu et de l’animation offensive. Autant dire qu’elle a souffert de la comparaison avec les choix orchestrés par la paire Hall-Barré, entrée en fin de rencontre. Ces deux-là ont su mettre de la vitesse et créer bien plus d’incertitudes dans la défense bayonnaise. À l’image de cette géniale inspiration du jeune international français des moins 20 ans, jamais encore titularisé cette saison : une accélération, une feinte et une passe dans le bon timing pour l’essai de Macalou. Rien d’extraordinaire, mais quand la justesse se conjugue à la vitesse, le rugby paraît si simple.

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