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Top 14 - L’Usap a 120 ans et toutes ses dents

  • Face à Toulon, Perpignan a obtenu sa première victoire de la saison.
    Face à Toulon, Perpignan a obtenu sa première victoire de la saison. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dos au mur, l’Usap a été solide, généreuse et inspirée pour dominer Toulon. Si elle reste lanterne rouge, elle a enfin lancé sa saison, rendant l’anniversaire du club encore plus mémorable.

Fête pluvieuse, fête heureuse. Samedi, pour la célébration du 120e anniversaire du club sang et or, les joueurs de l’Usap ont été à la hauteur de l’événement. Et de leurs propres attentes. « Il y avait quelque chose qui se passait autour mais ce qui importait, c’était le match et les quatre points », rappelle Alan Brazo. Après trois défaites en autant de journées, le troisième ligne et ses partenaires ont enfin lancé leur saison en dominant un concurrent au top 6 à la pâle figure.

Leur victoire, méritée, logique, a rassuré tout un peuple et les a confortés dans leurs convictions : cette Usap est bel et bien en lice dans la lutte pour le maintien quand bien même « tout le monde nous voit déjà descendre et nous met des couteaux dans le dos », déplorait, mardi dernier, Matthieu Acebes. Quoique puisse en (mé)dire les sceptiques, Perpignan possède de solides ressources mentales et a des atouts divers dans son jeu. Samedi, elle a donné une leçon de rugby sous la pluie à la bande du duo Azéma-Mignoni : les 12000 spectateurs d’Aimé-Giral ont vu leurs protégés gagner la majorité de leurs impacts, conserver la plupart de leurs ballons en conquête – et même en subtiliser une bonne demi-douzaine en touche – et afficher de la maîtrise dans la conduite du jeu, dans le sillage d’une charnière pleine d’à-propos. Guillaume Vilaceca résume en peu de mots : « Après Brive, on avait à cœur de remettre les choses dans l’ordre. » Des choses simples et efficaces. « Le temps a fait que ce n’était pas le plus beau match de ces dernières années à Aimé-Giral mais la manière, on s’en foutait », reprend le troisième ligne. Au beau milieu de cette âpre bataille, les Catalans se sont tout de même offert un délice d'essai en première main : « On a marqué un bel essai avec les trois-quarts, c’est quelque chose que l’on n’avait pas encore vu cette saison. » À ce niveau, aussi, ça peut être un déclic.

« On verra si l’on a progressé »

Ce jour d’anniversaire marque une date clé dans la saison des Catalans. Au-delà des quatre précieux points empochés, il a donné un bon aperçu de ce que ce collectif est capable de produire, en termes de cohésion, de jeu et de caractère. Mais ce ne doit être qu’un point de départ : « Le match est loin d’être parfait mais on peut construire dessus, reprend Brazo. L’engagement que l’on a mis sur cette rencontre, c’est le strict minimum. Il faut le prendre comme une base et l’améliorer. » Et ce dès samedi face à Castres, à Aimé-Giral encore. Il sera question pour l’actuelle lanterne rouge  de réaliser un tour de force inédit depuis sa remontée dans l’élite : « David (Marty) nous l’a dit : l’an dernier, nous n’avons pas réussi à gagner deux matchs d’affilée en championnat, rappelle Vilaceca. Ça dit tout de la difficulté de renouveler les performances. Et même quand tu le fais, ce n’est pas dit que tu vas gagner pour autant. » Alan Brazo et compagnie ne pouvaient « espérer » de meilleur examen de passage : « Rendez-vous samedi prochain : on verra alors si l’on a progressé. »

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