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Régionale 2 - Pierrefeu : préparation physique de Spartiate

Par Sébastien FIATTE
  • Maxime Durivaux (troisième en partant de la gauche), entouré d’Aymeric Portalier, Lionel Boucher et Régis Barberou.  Photo Claude Serra
    Maxime Durivaux (troisième en partant de la gauche), entouré d’Aymeric Portalier, Lionel Boucher et Régis Barberou. Photo Claude Serra
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Régionale 2 - Maxime Durivaux prépare ses joueurs sur le modèle de ses entraînements de Spartan Race dont il a intégré le classement élite.

Dimanche 18 septembre, pour la première journée de championnat de Régionale 2, Pierrefeu a survécu à une double infériorité numérique à l’heure de jeu pour s’imposer à Gap (3-12). C’est tout sauf un hasard. Alors que les préparateurs physiques sont présents dans les niveaux supérieurs, ce n’est pas forcément le cas en Série. Pierrefeu peut compter sur un préparateur, au parcours atypique : Maxime Durivaux (43 ans), ancien skieur, arrivé par hasard au rugby à la fin des années 2000. «J’avais emménagé à Pierrefeu, explique l’ancien ailier. C’est un club de village. Je me suis régalé.»

Après avoir raccroché les crampons en 2018, après le doublé en Promotion Honneur, il s’est essayé à plusieurs sports, avant de tomber dans la marmite des Spartan Race, des courses obstacles de 7 à 21 kilomètres ponctuée de sauts, de lancers, de franchissements, bref autant d’épreuves rude pour le corps.

Prochaine course à l’Estérel

«J’avais fait deux ou trois trails, mais courir pour courir n’est pas mon truc», sourit-il. Après plusieurs saisons à enchaîner les performances dans sa catégorie d’âge, l’année 2022, pourtant commencée par une opération à un genou, l’a vu intégrer le classement Elite. S’il n’a pas pu s’envoler la semaine dernière pour le lac Tahoe, à l’est de Sacramento, à la frontière entre la Californie et le Nevada pour la Spartan Race la plus extrême (une boucle de cinquante kilomètres, ponctuée de vingt-cinq obstacles, à faire le plus de fois possible en 24 heures !), en raison des incendies qui touchent la région, il s’est rabattu sur la prochaine course, à l’Estérel, le week-end prochain. Et il sera bien présent au championnat du monde en Grèce début novembre. Il visera une place dans les cinquante premiers, sur plus de deux cents présents.

Cette expérience de course extrême, il la mettra toutes les semaines au service des rugbymen de Pierrefeu, quand auparavant, il s’occupait seulement de la préparation estivale. «Leurs entraînements sont basés sur les miens. Mon but est qu’il soit explosif et plus physique que l’adversaire en deuxième période.» Entre cette préparation physique atypique, et l’arrivée d’un nouveau staff de coachs, constitué de Régis Barberoux, Aymeric Portallier et Lionel Boucher, l’ambition est de jouer les premiers rôles dans la poule. Et plus si affinités ?

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