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Théophile Cotte (Bourgoin) : « Il y avait une carotte »

Par Sébastien Fiatte
  • Théophile Cotte se réjouit du début de saison du CSBJ.
    Théophile Cotte se réjouit du début de saison du CSBJ. Icon Sport - Icon Sport
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Le troisième ligne de Bourgoin s'est confié après la bonne performance de ses coéquipiers face à Dax (28-26).

Vous attendiez-vous à réaliser un carton plein avec quatre victoires en quatre matchs ?

Nous en avions parlé (sourire). Une semaine de repos était en jeu. Le staff nous avait dit que nous aurions la semaine de repos si nous gagnions les quatre matchs. Il y avait une carotte. Nous sommes allés chercher notre semaine de vacances (sourire). Nous nous étions bien préparés cet été. Nous avions fait deux bons matchs de préparation. Pour le moment, nous sommes dans un cercle vertueux. Nous nous entraînons bien et nous gagnons des matchs. Ça se passe plutôt bien.

Ce cercle vertueux est notamment symbolisé par votre buteur, Nicolas Cachet, très efficace depuis le début de saison et auteur d’un carton samedi soir…

Il enquille. On connaît l’importance des buteurs. Il n’y a pas que son jeu au pied face aux perches. Sa longueur de pied nous apporte beaucoup. Je crois qu’il en a raté deux à Nice. À part ça, il a enquillé. Pour avoir des pénalités et pouvoir les tenter, il faut jouer dans le camp de l’adversaire. Quand cela se concrétise par trois points, c’est bien. On peut lui faire confiance pour ça. C’est top.

Vous êtes revenus à Bourgoin cet été. Sentez-vous la confiance grandir dans l’équipe après deux saisons difficiles ?

Oui. Les joueurs présents la saison dernière en parlent. Ils n’étaient pas en confiance. Le groupe était frustré, vivait moins bien en raison de performances plus médiocres. Quand ça gagne, ça va toujours mieux. L’équipe est en confiance. Nous sentons qu’il y a une marge de progression. Nous pouvons être plus précis, plus efficaces dans plusieurs phases de jeu, notamment en conquête pour ce qui nous concerne, nous les gros. Nous sommes en confiance et conscients de notre marge de progression. Nous arrivons à gagner les matchs sans être à notre meilleur. C’est bien de gagner sans être à notre plein rendement.

Dans les discours de vos coéquipiers ou du staff, il revient souvent la question de jouer plus. Que manque-t-il pour envoyer plus de jeu ?

Devant, nous devons être plus propres. Nous faisons de bonnes choses mais nous devons être plus exigeants, plus précis. Nous devons avoir plus le souci du détail. Ce sont des réglages. La volonté de bien faire est présente. Nous intégrons le système. Il a évolué cette année. Cela se met en place. Ce n’est pas parfait, mais nous progressons de match en match.

Contre Narbonne, l’équipe avait semblé avoir un coup de barre vers l’heure de jeu. Contre Dax, vous encaissez deux essais en fin de match. Comment expliquez-vous ces relâchements à domicile ?

Samedi, il y a eu beaucoup d’excitation et de bonheur après notre essai (N.D.L.R. : 28-12. 77e). Cela nous a enlevé un poids. Derrière, nous avons dû nous relâcher, se dire que c’était fait… Nous avions pourtant rappelé pendant la semaine que Dax ne lâchait rien. Nous avons laissé notre adversaire jouer à la fin et nous lui donnons un point à la fin, après avoir tué le match… C’est un peu dommage.

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