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Top 14 - Au Racing, le courage ne fait pas tout

Par Yanis GUILLOU
  • Le Racing 92 repart avec zéro point de Toulouse.
    Le Racing 92 repart avec zéro point de Toulouse. Icon Sport - Icon Sport
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Ce samedi, le Racing 92 s’est donné physiquement face au Stade toulousain. Mais à Ernest-Wallon, la précision et le réalisme sont indispensables pour exister. Au final, l’addition est salée.

On se doute que la plupart des équipes de Top 14 préparent des plans anti Stade toulousain à chaque journée. Pour le Racing 92, la tactique sautait aux yeux : il était question d’agresser les porteurs de balle, d’empêcher la continuité du jeu et surtout d’asséner de grands « caramels » en défense. « On a répondu présent sur le défi physique, affirmait le capitaine Wenceslas Lauret. Je pense que dans nos principes de défense, c’était très bien. » Mais malgré cela, il a manqué trop de choses aux Ciel et Blanc pour espérer obtenir réellement un résultat. De la discipline d’abord, à l’image du carton jaune de Teddy Iribaren, pour une faute largement évitable. De la créativité et de la précision ensuite, pour faire la différence dans le camp toulousain et marquer des points. De la concentration enfin, puisque les Franciliens se sont fait avoir comme des bleus sur la combinaison toulousaine à cinq mètres de leur en-but sur le premier essai. Et contre Toulouse, on a beau être courageux, il ne faut lésiner aucun détail, sinon le score ne cesse d’évoluer. « Il y a beaucoup à retenir, lançait Laurent Travers. Cette défaite nous montre ce qui nous sépare encore du Stade toulousain. Eux, ils ont des temps forts, ils scorent et nous, on a des temps forts, on ne score pas. »

Pourtant, les Racingmen ont eu les opportunités, eux qui étaient même revenus à sept points à l’entame de la deuxième mi-temps. Mais clairement, jamais le Stade toulousain n’a vraiment été en danger face à des Franciliens, il faut le dire, assez stériles. Le parfait exemple est peut-être ce ballon enterré, alors que les Ciel et Blanc avaient entamé un maul à cinq mètres de la ligne adverse. « Ce n’est pas un manque de puissance, c’est un manque d’organisation », plaidait alors Teddy Iribaren.

Une stérilité évidente

Aussi, les coéquipiers de Finn Russell se sont entêtés à jouer systématiquement au pied sur leurs ballons d’attaque au milieu du terrain. Une tactique parfaitement couverte par les arrières toulousains. Ce même Russell, qui se faisait intercepter le ballon après une passe bien trop molle dans le camp rouge et noir et qui n’a pas eu l’étincelle attendue ce samedi soir.

Il y a tout de même des choses à retenir, comme l’investissement ou la belle performance en touche. Mais pour le reste, le Racing 92 était impuissant. Un brin provocateur, Laurent Travers nous laissait songeurs : « J’ai en mémoire qu’en 2016, quand nous sommes champions, tout le monde a oublié les résultats que nous avons faits à l’extérieur. À nous de faire ce qu’il faut pour être dans les six. »

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