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Viol présumé des « Grenoblois » : les clubs français refusent d’écarter leurs joueurs

  • L'ancien Grenoblois Chris Farrell est aujourd'hui mis à l'écart par le Munster, son club actuel.
    L'ancien Grenoblois Chris Farrell est aujourd'hui mis à l'écart par le Munster, son club actuel. Icon Sport - Icon Sport
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Si le Munster et Chris Farrell ont annoncé samedi avoir décidé d’un commun accord que l’ancien centre du FCG allait se « mettre en retrait » à la suite de son renvoi devant les assises de Bordeaux, les clubs français dans lesquels évoluent les autres accusés ne semblent pas encore décidés à tenir cette ligne de conduite.

Que s’est-il exactement passé dans la nuit du 11 au 12 mars 2017 à Bordeaux ? Plus de cinq ans après les faits, l’affaire de viol présumé d’une étudiante par trois anciens joueurs du FC Grenoble a connu un nouveau rebondissement, puisque la cour d’appel de Bordeaux a confirmé jeudi, le renvoi devant la cour d’assises de Denis Coulson (28 ans), du Néo-Zélandais Rory Grice (32 ans) et du Français Loïck Jammes (27 ans) lesquels ont toujours nié les faits depuis le début de l’affaire, assurant que la jeune femme était « consentante ». Par ailleurs, leurs anciens coéquipiers Dylan Hayes (28 ans) et Chris Farrell (29 ans) devront également passer devant les assises, accusés de « non-empêchement d’un crime » . Face à ce renvoi ? Farrell et sa province du Munster furent les premiers à réagir, ces derniers annonçant samedi par le biais d’un communiqué que « le Munster Rugby et Chris Farrell ont décidé, d’un commun accord et avec effet immédiat, qu’il se mettrait en retrait de l’équipe le temps de la procédure judiciaire », ainsi qu’on put le lire sur le site officiel de la province. Le statut d’international (15 sélections) de Chris Farrell ayant évidemment provoqué un lourd battage médiatique en Irlande…

La présomption d’innocence en étendard

Quant aux joueurs évoluant encore dans des clubs français, comme Rory Grice (Oyonnax, Pro D2), Loick Jammes (Provence Rugby, Pro D2) ou Dylan Hayes (Valence-Romans, Nationale) ? Ceux-ci bénéficient évidemment de la présomption d’innocence et peuvent en tout état de cause poursuivre leur activité sportive, comme l’a rappelé le VRDR par voie de communiqué. « Le Valence Romans Drôme Rugby porte et promeut des valeurs d’humanité et de respect. Le club est engagé activement sur le terrain de la promotion de la lutte contre les violences faites aux femmes, et condamne avec la plus grande fermeté toutes les formes de violences. S’agissant de cette affaire, il appartient à la justice de faire la lumière sur les faits relatés. Au moment d’écrire ces lignes, Monsieur Dylan Hayes, joueur du VRDR, bénéficie de la présomption d’innocence sur les faits qui lui sont reprochés, qui datent de 2017 et pour lesquels il est personnellement mis en cause depuis 2021. Bien évidemment, c’est avec le plus grand sérieux et la gravité qui s’impose que le club continuera de suivre au plus près cette affaire dans le respect de l’ensemble des parties concernées ».

Une ligne de conduite que les clubs d’Oyonnax et Provence rugby devraient également suivre, à moins qu’un de leurs joueurs décide de leur plein chef de se mettre en retrait… Au sein des deux clubs, des sources nous ont ainsi assuré qu’au retour des vacances de leurs joueurs cette semaine, le sujet serait rapidement mis sur la table pour connaître leurs intentions. En effet, les accusés ont encore la possibilité (en cas de vice de procédure) de se pourvoir en cassation. Une éventualité qui est tout sauf à exclure, selon nos informations…

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Les commentaires (1)
FredM17 Il y a 1 année Le 26/09/2022 à 10:44

Il faudrait vous relire, surtout pour des sujets aussi grave : "le sujet serait rapidement mis sous la table". Sous la table ! Quel lapsus !