Abonnés

Coupe du monde féminine - Les Bleues prennent leurs marques en Nouvelle-Zélande

  • Quelques jours après son arrivée, l’ensemble du groupe France a pris la pose sur la plage de Takapuna avec, en fond, l’île volcanique de Rangitoto, située  dans le golfe de Hauraki au nord d’Auckland.
    Quelques jours après son arrivée, l’ensemble du groupe France a pris la pose sur la plage de Takapuna avec, en fond, l’île volcanique de Rangitoto, située dans le golfe de Hauraki au nord d’Auckland. Photo France Rugby - Photo France Rugby
Publié le
Partager :

Arrivées en fin de semaine dernière à auckland, les bleues ont consacré cette première semaine au pays du long nuage blanc à la récupération, avant de reprendre rapidement le chemin de l’entraînement pour affronter, en opposition de préparation, l’australie ce samedi.

Après un long périple d’environ 36 heures débuté jeudi dernier et qui les a fait passer par Doha, la capitale du Qatar, et ensuite à Adélaïde, en Australie, le XV de France féminin a enfin posé le pied sur le sol néo-zélandais, à Auckland. Une arrivée qui marque pour beaucoup le « vrai » top départ de cette aventure mondiale, et qui a suscité une certaine euphorie au sein du groupe, une fois le décalage horaire digéré : « Le fait d’être en Nouvelle-Zélande nous fait prendre conscience qu’on est pleinement dedans, expliquait le sélectionneur-entraîneur Thomas Darracq en début de semaine. Cela avait un peu commencé lors du stage à Marcoussis, mais là il faut absorber le décalage horaire, tout le monde est bien entré dans cette compétition et on sait que nous avons changé de dimension. On a senti que les filles avaient envie de lâcher les chevaux sur le terrain, on sent une effervescence au sein du groupe. »

Le XV de France féminin a donc pris ses quartiers dans le somptueux Grand Millennium Hotel, situé en plein cœur de la plus grande métropole néo-zélandaise, entre la fameuse Sky Tower et le Myers Park. Là, les Bleues ont eu le temps de prendre leurs marques ainsi qu’un peu de repos après leur long périple : « Les deux premiers jours étaient préparés pour encaisser ce long décalage horaire de onze heures, donc il fallait déjà retrouver un rythme de sommeil et faire en sorte que chaque fille puisse absorber. Maintenant, on est parti dans un rythme progressif quotidien avec notamment la musculation qui a repris aujourd’hui lundi », détaillait Darracq.

Opposition contre les Wallaroos samedi

Les Françaises ont également retrouvé les entraînements sur le terrain en milieu de semaine. Des séances qu’elles ont effectuées sur le terrain de l’équipe de Pakuranga United Rugby Club, situé dans le gigantesque parc Bell, sur les hauteurs d’Auckland. Des séances destinées à les préparer à la fin de semaine et à un premier rendez-vous : « Samedi, nous aurons une opposition de préparation contre l’Australie pour retrouver le goût du combat avant notre premier vrai match de préparation contre l’Afrique du Sud », annonçait le sélectionneur. Une confrontation aménagée, à défaut d’être amicale : « Nous ferons des séquences d’entraînement avec trois blocs de quinze minutes en opposition réelle. Ce sera vraiment un schéma de match avec la volonté de donner du temps de jeu à toutes les filles avec une arbitre reconnue qui fait partie du panel. L’idée est de se confronter avec des adversaires solides et de sortir du quotidien et des oppositions que l’on fait entre nous. »

Une rencontre qui permettra au staff d’affiner ses jugements pour composer son premier XV de départ qu’il dessinera en début de semaine prochaine, en vue du match contre l’Afrique du Sud. Un XV dans lequel la présence de la capitaine et flanker Gaëlle Hermet est encore incertaine en raison d’une blessure au genou contractée lors du deuxième match contre l’Italie : « Le retour de Gaëlle se fait de plus en plus fort. Elle a pris de l’avance par rapport au meilleur scénario. On va encore attendre et évaluer jour après jour sa rééducation pour voir si elle pourra jouer lors du match d’ouverture, mais la volonté est que Gaëlle puisse être présente dans la durée. La Coupe du monde est une longue compétition, qui durera six semaines, donc on ne prendra aucun risque sur le premier match. C’est encore un peu tôt pour se prononcer aujourd’hui », a précisé Darracq.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?