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Top 14 - Le MHR sous les feux de la rampe

  • Les Montpelliérains de Florian Verhaeghe réussissent leur début de saison. Ils surfent sur la dynamique du titre.
    Les Montpelliérains de Florian Verhaeghe réussissent leur début de saison. Ils surfent sur la dynamique du titre. Icon Sport - Alexandre Dimou
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Distingué à plusieurs reprises lors de la Nuit du rugby lundi soir, le club héraultais tient l’occasion de briller encore avec la réception de l’autre coleader du Top 14.

Même si l’affaire extra-sportive impliquant Enzo Forletta et Thomas Darmon est forcément venue brouiller la communication du club héraultais, on peut tout de même dire que, sur le strict plan sportif, ce dernier a vécu une semaine qui l’a propulsé sous les feux de la rampe du rugby français. On avait déjà dit à quel point le titre de champion de France avait contribué à faire évoluer positivement l’image de l’équipe montpelliéraine. L’impressionnant redressement opéré sur les 18 derniers mois, la richesse de ses histoires humaines, la large colonie de joueurs "made in France", la beauté des essais marqués en finale, l’émotion des cadres Ouedraogo, Guirado, Paillaugue (pour ne citer qu’eux) qui partaient sur un titre… Bref, le scénario était digne des meilleurs documentaires sportifs.

Cette semaine, le MHR a encore récolté les fruits de son labeur. Lundi soir, en direct sur Canal +, l’étoile du club cistes a brillé de mille feux à une heure de grande audience en récoltant deux (voire trois) distinctions : celle du meilleur staff, récompensant le travail de Philippe Saint-André, Olivier Azam, Jean-Baptiste Elissalde, Bruce Reihana et Alexandre Ruiz et celle du meilleur joueur de Top 14, attribué au génial troisième ligne centre anglais Zach Mercer. Sans oublier bien sûr celui de "meilleure révélation", donné à Léo Coly qui s’est révélé avec le Stade montois mais qui évolue aujourd’hui au MHR. "Ce qui fait plaisir, c’est de savoir que les entraîneurs ont voté", nous confiait sobrement en milieu de semaine Olivier Azam, "c’est la reconnaissance de nos pairs et c’est d’autant plus valorisant."

Trois distinctions, ça fait beaucoup pour un seul club non ? "C’est vrai qu’il est rare que Montpellier figure autant au palmarès de la Nuit du Rugby…" savourait l’entraîneur des avants du MHR. Encore une belle opération pour le champion de France qui poursuit son opération séduction. Surtout quand on sait que celui-ci, il n’y a pas si longtemps que cela, souffrait autant par son manque de résultats que par un faible capital sympathie hérité des sombres années sud-africaines de l’ère Jake White…

Cela fait un an et demi que le groupe fait front

Ce week-end, les Cistes ont encore l’occasion de briller. Comment ? En recevant, dimanche soir et en prime time, le Stade toulousain. Quoi de mieux pour frapper un grand coup, et prendre l’ascendant sur l’équipe qui n’est autre que le coleader du Top 14 avec le MHR ? Et tout ça, sous le regard du grand public ? Les Montpelliérains n’ont strictement rien à perdre. Ils n’ont même pas de pression. Car si on leur avait dit qu’ils codirigeraient le Top 14 après quatre journées, ils auraient signé des deux mains. Il y a deux mois à peine, l’autre entraîneur principal Jean-Baptiste Elissalde redoutait une "décompression", ou un début de saison à la Stade rochelais version 2021-2022.

Force est de constater qu’après quatre journées, il n’en est rien. Et le pire, c’est qu’ils ont des ressources. Des blessés à la pelle aussi, mais surtout des ressources. La semaine dernière, les Cistes ont écrasé la Section paloise (43-17) en ayant procédé à une grande rotation de l’effectif : Paenga-Amosa, Willemse, Mercer, Bécognée, Carbonel étaient au repos ou remplaçants. En leur absence, Giudicelli, Duguid, Tauleigne, Dakuwaqa, et Foursans ont fait la maille : "Encore une fois, on a énormément de blessés, déplorait Olivier Azam. Mais c’est comme ça, on va devoir faire front toute la saison. Ça fait plus d’un an et demi que le groupe fait front, et il l’a encore fait la semaine dernière. On voulait partager le temps de jeu entre tous les joueurs. Nous avons un bloc de dix matchs à gérer, ce cinquième match tombe conter le Stade toulousain. On voulait l’aborder avec le plus d’énergie. C’est pourquoi sur les trois derniers matchs, on a trois piliers droits différents qui ont été titularisés. Tauleigne et Dakuwaqa ont fait de bons matchs également, donc cela nous donne deux options supplémentaires en troisième ligne, c’est intéressant." Une profondeur d’effectif qui, comme la saison dernière, sera précieuse pour tenir le marathon qu’impose le Top 14…

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