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L'opinion du Midol : Goutard, le héros discret de Perpignan

Par Rugbyrama
  • Boris Goutard a été l'auteur du plaquage décisif pour permettre à l'USAP de l'emporter contre Castres.
    Boris Goutard a été l'auteur du plaquage décisif pour permettre à l'USAP de l'emporter contre Castres. Icon Sport - Icon Sport
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Il est un Catalan qui n’a joué que six minutes, et n’a effectué qu’un plaquage. Et pourtant, on peut dire qu’il l’un des artisans de la victoire de l’Usap. Car ledit plaquage a été décisif. Ce Catalan, c’est le jeune trois-quarts Boris Goutard, entré au poste d’ailier à la 74e. Pour tout vous dire, on ne le connaissait pas avant cette rencontre. L’année dernière, il était l’arrière titulaire de Narbonne, où il s’est révélé en trois saisons. En 2019, il jouait encore pour son club de coeur, Coarraze-Nay. Le môme de 24 a connu une ascension spectaculaire. Cette année, il a rejoint l’Usap, qui l’a titularisé contre l’armada rochelaise à Deflandre. Samedi soir, il vivait sa première titularisation avec son nouveau club. Et c’est lui, à la 82ème minute, qui eu la lourde tâche de réaliser un plaquage qu’aucun homme normalement constitué n’aurait aimé faire : celui sur un Filipo Nakosi lancé comme un TGV dans son couloir des cinq mètres. Heureusement, il avait à côté de lui le meilleur défenseur au monde : la ligne de touche. Après la rencontre, on est allé chercher l’intéressé pour qu’il nous raconte ce moment : « Dès que j’ai vu que le dix faisait la passe, je me suis dit «Bon, c’est pour toi. » J’étais sûr qu’ils allaient aller sur les extérieurs. Mais franchement, je ne pouvais pas le rater ce plaquage. C’était ma première à Aimé-Giral, le long de la ligne de touche juste à côté du pesage où il y avait tous les spectateurs… Après, je ne vous cache pas que la situation était impressionnante : c’est pas comme si les Castrais n’arrivaient pas lancés comme des avions, et que Nakosi n’était pas gaillard ! Alors j’ai fait le sécateur, je me suis lancé dans ses jambes et ça a marché. C’est comme ça, il faut que je prouve. Je ne pouvais pas le manquer. » Boris Goutard est entré six minutes, et n’a eu qu’un plaquage à faire. Mais ce dernier était délicat, voire terrifiant. Et il l’a fait pour que son équipe l’emporte. Alors chapeau.

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