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Premiership - Sale : bon début à la sauce Tom Curry

  • Le retour en forme de Tom Curry correspond avec le retour au premier plan de son club de Sale. Rien d’anodin en cela tant son rendement peut être exceptionnel quand il est en forme. Le retour en forme de Tom Curry correspond avec le retour au premier plan de son club de Sale. Rien d’anodin en cela tant son rendement peut être exceptionnel quand il est en forme.
    Le retour en forme de Tom Curry correspond avec le retour au premier plan de son club de Sale. Rien d’anodin en cela tant son rendement peut être exceptionnel quand il est en forme. ActionPlus / Icon Sport - ActionPlus / Icon Sport
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Le club du nord de l'Angleterre a gagné trois matchs avec, dans ses rangs, un Tom Curry en pleine forme. Les risques de commotion ne lui font pas peur malgré ses mésaventures de l'été dernier. 

Tom Curry a joué quatre-vingts minutes avec le numéro 6, samedi dernier, pour aider Sale à infliger à Exeter sa première défaite de la saison. Un joli match qui a installé les Requins de la banlieue de Manchester à la deuxième place du classement, derrière de terribles Saracens. Sale sortait d’une série de quatre revers face à cet adversaire. Désormais, le club du Nord peut se targuer d’un bilan de trois victoires en trois rencontres, seuls les Saracens en ont fait autant. C’est Ben, le frère jumeau de Tom qui a marqué l’un des trois essais des Requins. Mais la performance de Tom a été disséquée, ce qui est normal quand, à 24 ans, on frôle les 50 sélections, plus trois avec les Lions britanniques. Qu’on se le dise, Tom Curry est en train de retrouver la forme. Il a d’ailleurs participé au premier rassemblement du XV de la Rose en ce début octobre. Il avait quitté prématurément la tournée en Australie l’été dernier, après le premier test, à cause d’un problème de commotion. Il n’avait pas été d’ailleurs le seul puisque Sam Underhill et Maro Itoje avaient jeté l’éponge pour les mêmes raisons.

Protégé par les nouveaux protocoles

Tom Curry s’est voulu rassurant ces derniers jours en raison des nouveaux protocoles et des mesures pour prévenir ce fléau. « Avec le nouveau protocole, je suis assez confiant. Le rugby est en train de devenir un sport meilleur », a-t-il confié. Désormais, un joueur doit observer un repos de douze jours au moins quand un cas de commotion est décelé au cours d’un match. « Je suis confiant sur ma santé à long terme. Je fais confiance aux scientifiques et j’ai repris l’entraînement. Oui, je sais, c’est exposé, c’est ce que me dit ma maman, mais c’est ainsi, c’est le rugby, c’est mon sport. Mais je crois que même dans ce secteur, nous sommes davantage protégés avec les nouvelles règles, plus qu’il y a trois ans par exemple. » Le troisième ligne de 24 ans est souvent loué pour son activité dans les regroupements, sa capacité à gratter les ballons au cœur de la fournaise. Il est considéré comme l’un des hommes de base d’Eddie Jones. On parle surtout de lui comme d’un combattant hors pair, un spécialiste du grattage notamment au cœur de la fournaise Mais il ne se fait pas prier pour parler de ce qui lui manque. « Oui, je sais que je devrais marquer davantage d’essais et je vous promets que je fais de mon mieux. Mais à chaque génération, le rôle des troisième ligne évolue. On le voit avec les jeunes qui arrivent comme Tom Pearson (joueur des London Irish, N.D.L.R.) qui a sa propre façon de jouer. Ils sont multifacettes et entraîneront forcément les autres dans leur sillage. »

Un homme encore unidimensionnel

Tom Curry se trouve un peu unidimensionnel : « Je pense que je peux être amené à défendre face à un pilier et, dans la minute suivante, être au soutien d’un ailier lancé plein champ. Il y a un jeu de transition à maîtriser, surtout quand on joue côté ouvert comme moi. Eddie Jones demande souvent de savoir s’adapter mais il ne faut pas s’adapter uniquement au jeu qui se déroule devant vous. Il faut aussi aller plus loin que ça, être capable de jouer aussi bien comme un 6, un 7 ou un 8. » Le joueur réfute tout lien entre les résultats de son club et son apport au XV de la Rose : « Non, il n’est pas question de la confiance que j’emmagasinerais ou pas, j’ai fait des matchs avec l’équipe nationale (sous-entendu des bons) alors que Sale était en queue de classement. »

Plutôt comblé d’honneur avec le maillot national, Tom Curry n’a pas souvent brillé sous le maillot de son club formateur qui court après son second titre, seize ans au moins après le premier remporté en 2006 sous les ordres d’un certain Philippe Saint-André. Samedi, il faudra se mesurer à Leicester, champion en titre qui s’est fait rosser chez les Saracens. Les Requins auront besoin de toute la force de leurs mâchoires.

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