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Top 14 - La Rochelle pris à son propre jeu face à Bayonne

Par E.L.
  • Ulupano SEUTENI (La Rochelle), face à Bayonne.
    Ulupano SEUTENI (La Rochelle), face à Bayonne. Icon Sport - Icon Sport
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Le Stade rochelais n’a pas montré son vrai visage. Loin de là. Et pourtant, il ne s’attendait pas à un autre match. La remise en question est attendue.

Parti sur les chapeaux de roues, fort de ses standards habituels, le Stade rochelais s’installe en tête de la rencontre dès les premières minutes. La hiérarchie sera respectée, pense-t-on… trop rapidement. La suite ne sera pas du même tonneau. Les maritimes tomberont de haut. "C’est simple, on joue neuf minutes sur quatre-vingt, explique Romain Sazy. À ce niveau-là, tu as beau te déplacer n’importe où, ça ne passe pas. On stoppe, on s’arrête de jouer ; plus que ça, on déjoue totalement. Le constat, il est là ! Si on croit, qu’à la 9e minute, le job est fait, non ! On fait un nombre incalculable d’en-avant. Ce n’est pas nous !"

Une défaite difficile à digérer

Il y avait aussi un adversaire en face. Les Rochelais n’en disconvenaient pas, au contraire. Ils en avaient même fortement conscience. "On était prévenu, insiste Pierre Bourgarit, entré en jeu dès le début de la deuxième mi-temps. On se l’était dit toute la semaine. On savait où on mettait les pieds. Il faut féliciter cette équipe de Bayonne qui a su nous prendre à notre propre jeu, la dominance physique."

La Rochelle qui faisait figure d’intouchable est donc tombée chez un adversaire où il aurait fait bon de prendre des points. Le promu qui, finalement… n’en a pas le profil. Difficile à digérer. "On sait maintenant comment les équipes vont venir nous chercher, continue le talonneur. Quand, devant, notre équipe n’est pas dans l’avancée, elle a un peu plus de mal. J’avais dit qu’on avait appris de nos erreurs… la preuve que pas trop ce soir." Référence à la saison dernière, dans la même région. "Dans le passé, on en a pris des claques, observe le capitaine. On a réussi à s’en relever. Je me rappelle, l’an dernier, celle de Biarritz. Peut-être qu’elle nous a fait du bien. Honnêtement, quand tu sors de 80 minutes comme celles-ci. On est loin de notre niveau."

Reste donc aux Rochelais à retrouver leur identité. À renouer avec la constance, la rigueur, déjà chancelantes à Clermont et face au Racing. "C’est maîtrisable, insiste le deuxième ligne. On ne baissera pas la tête. On a des joueurs de qualité. On a des blessés qui vont revenir. Mais on ne se cherche pas d’excuses." De l’ordre du faux pas, apparemment. Alors, gare à la réaction du champion d’Europe, prochainement. Ce sera pour la venue de Toulon à Marcel-Deflandre…

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