Top 14 - L’irrésistible montée en puissance de l’Aviron bayonnais
Assez inattendu. L’Aviron fait tomber, avec la manière et sur un score confortable, le champion d’Europe. Cette victoire lui ouvre-t-elle des ambitions nouvelles ?
Bayonne peut-il envisager une autre perspective que celle du maintien ? Un parcours plus serein au-dessus de la ligne de flottaison. Au vu de la performance face au champion d’Europe, l’Aviron en a certainement les moyens. Ce troisième succès à domicile pourrait lui ouvrir une vision dégagée pour la suite du championnat. Dans cette passe de trois, ce dernier match marque une nette progression dans un parcours tout à fait honorable. D’abord, dans la façon de jouer. Bayonne a respecté la stratégie mise en place par le staff, presser l’adversaire, le maintenir dans son camp pour l’étouffer. "On voulait ce supplément d’âme en allant les chercher très bas parce qu’ils ont une densité physique énorme, précise Grégory Patat. Ce que j’ai aimé, et c’est une qualité depuis le début de la saison, sur le peu de ballons qu’on a, on est très pragmatique, on arrive à scorer." Au-delà de l’aspect technique, cette capacité à se surpasser a été aussi le moteur de la victoire. "On y a mis beaucoup d’envie et d’engagement, confirme Camille Lopez. Si on n’y met pas le cœur, face à une équipe comme celle-là, on ne gagne pas. On prend des tonneaux tout l’après-midi. Ils te roulent dessus. On a bien ferraillé. C’était un point clé du match. Après, on a été aussi efficace et pragmatique."
Ce match bien mené face à ce qui fait de mieux dans ce championnat ne change pas les visées de l’équipe. Si, oui, en reproduisant ce type de prestation, l’Aviron peut s’éloigner de deux dernières places, il garde prudemment le cap fixé en début de saison. "Ce championnat est suffisamment compliqué pour crier victoire trop tôt, avance le manager. Aujourd’hui, l’équipe se construit, grandit. On savait que ce rendez-vous serait d’un autre acabit que le Racing et Bordeaux. On en a parlé toute la semaine, que ce serait "fois deux". On a réussi à relever le défi mais c’est loin d’une finalité. On ne se projette pas du tout sur un quelconque objectif. On a envoyé peut-être un petit signal : ce sera compliqué de venir gagner chez nous." Pas d’autre discours chez le capitaine : "Dans la construction de notre équipe, il faut qu’on se base là-dessus. Mais on ne peut pas se permettre de viser autre chose que le maintien. Notre combat est là. Forcément battre des grosses équipes, on prend. Le chemin est très, très long."
Vers un parcours paisible
À coup de telles prestations, Bayonne peut néanmoins entrevoir un parcours plus paisible. "Cette équipe est capable de maîtriser son sujet tout au long du match, apprécie Grégory Patat. Je suis fier des trois victoires, mais celle-là, elle valide tout un travail. Sur le contenu, on a grandi. On ne s’est jamais trop senti en danger et, ça, c’est positif pour la suite et rassurant pour le groupe."
Avec aussi une satisfaction personnelle ? "Avec La Rochelle, je n’ai que des bons souvenirs. J’y ai des amis. Mais peut-être avec une certaine personne…"
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