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Massy - Andy Timo, l’impatience était en blanc

Par Guillaume Cyprien
  • Andy Timo (à gauche) a reçu l'Oscar Espoir.
    Andy Timo (à gauche) a reçu l'Oscar Espoir.
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Le jeune troisième ligne Andy Timo a reçu un oscar espoir qui récompense sa trajectoire vers l’élite du rugby français, à VII comme à XV.

Le jeune Andy Timo a créé une sensation très amusante lors de cette remise des Oscars, en se rendant sur scène pour recevoir son trophée cintré dans un costume d’une blancheur immaculée, surmonté d’un chapeau assorti. Une classe internationale dans un univers conventionnel de polos et de chemises noir ou bleu floquées aux couleurs massicoises. Deux pas de danses sur scène à la demande de Romain Magellan et la salle était embarquée. Sur cet art de se distinguer, par ce sourire ravageur et de cette bonne humeur toujours assez égale, ce troisième ligne de rupture incarne un avenir qu’il attend de pied ferme.

Son pote Medhi Tlili, même génération, a déjà fait une apparition en première cette saison en Pro D2 à l’âge 18 ans. Lui attend la sienne en rongeant son frein, assure qu’il est complètement apte physiquement et qu’il se sent prêt à faire valoir ses capacités physiologiques contre des adultes aguerris. « Il marche sur les pas de Sekou Macalou », estime son découvreur, Hugues Mercier, qui l’a fait venir au club après des initiations en CE2, et l’a retrouvé ensuite pendant deux ans chez les cadets. « Au début, on le repérait parce qu’il avançait. Et puis, peu à peu, la vitesse a pris le dessus. Je me souviens de lui quand je lançais le ballon au milieu du terrain dans des exercices à plusieurs rideaux. Quand il passait à côté en remontant les ballons, il donnait une impression de rapidité et de puissance mélangée tout à fait étonnante. »

Il veut jouer à XV

Comme Macalou, Andy Timo peut aussi jouer ailier. Et comme son aîné du Stade français, il s’illustre en rugby à VII dans des dispositions fulgurantes. Deux fois champion d’Europe de la discipline avec les moins de 18 ans, appelé une fois par mois à l’Insep pour participer au groupe olympique, une réserve de l’équipe de France actuelle, il est capable de couvrir des espaces immenses. « J’adore ça, mais ma préférence va au rugby à XV », explique-t-il, dans l’attente que Julien Maréchal le lance en équipe fanion. « Il jouera cette saison, répond l’entraîneur des avants massicois. Mais en pro D2, on a besoin d’une grande précision dans le comportement pour permettre au collectif de donner le meilleur de lui-même. Une touche réussie, cela se joue à pas grand-chose. »

À un horaire d’entraînement à respecter ? Dans son immense liberté, comme Sekou Macalou avant lui, Andy Timo souffre encore de quelques insuffisances juvéniles, pour coller complètement aux exigences d’une équipe de rugby professionnelle. Pour tout le reste, sur ses qualités et l’immensité de son potentiel, les Massicois s’accordent à en faire la prochaine pépite du club de l’Essonne.

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