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Oscars - Yannis Dit Robaglia : « Rester faire ma carrière à Massy ne me ferait pas peur »

Par Guillaume CYPRIEN
  • Yannis Dit Robaglia est un pur produit de la formation massicoise.
    Yannis Dit Robaglia est un pur produit de la formation massicoise. Icon Sport
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Pur produit de la formation massicoise, le jeune ailier, Yannis Dit Robaglia, est une des révélations de la Pro D2 cette saison. Oscarisé, le joueur de 24 ans s'est exprimé à l'issue de la cérémonie.

Vous avez débuté le rugby très jeune à Massy. Dans quelles circonstances ?

Je vivais à Massy et je jouais au foot. J’ai découvert le rugby à l’école primaire à Louis-Moreau avec Alain Gazon. Il m’a repéré pendant les initiations et m’a proposé de venir au club. J’y suis arrivé un mercredi après-midi et je n’en suis jamais parti.

Que représente Massy pour vous ?

Je me sens complètement en adéquation avec les valeurs du club. C’est vraiment mon club de cœur. Et j’ai tout ici, ma famille, mes amis, mes études en master de marketing. Je suis membre de notre équipe en Pro D2 avec les potes avec qui je jouais chez les jeunes. Nous sommes restés pour grandir ensemble avec le reste de notre groupe. C’est une situation magnifique pour apprendre sereinement. C’est un cocon.

Beaucoup de bénévoles du club étaient assez ému par la remise de votre oscar. Comment avez-vous vécu ce moment ?

Je ne sais pas comment expliquer. C’était bizarre. Pour moi, rien n’a changé. Je veux dire que mes entraîneurs de mes débuts, et les bénévoles que je connais depuis tout petit, ils sont restés identiques. Eux m’ont regardé comme une personne qu’ils ont accompagnée dans sa maturité. Ça m’a fait très plaisir. Ils m’ont fait sentir que j’avais évolué et grandi.

Vous imagineriez poursuivre votre carrière à Massy ?

J’ai déjà eu des envies d’ailleurs. J’ai eu des moments de doute. Et puis nous voulons tous jouer au plus haut niveau possible. Si tu intéresses un club de Top 14, tu y pars immédiatement. Mais une chose est certaine : cela ne me ferait pas peur de faire ma carrière chez moi. Ce serait même une opportunité géniale. Notre club se construit. Nous sommes restés parce que le cadre sportif était convaincant.

Vous avez fait un choix fort cet été en répondant à la sélection ivoirienne, alors que vous avez suivi partiellement le cursus des équipes de France jeunes. Même symboliquement, ce n’était pas trop difficile de faire une croix sur le XV de France ?

Ben si, j’ai longuement hésité. Quand tu fais France jeune, tu rêves de l’équipe de France. Et vu les résultats des Bleus aujourd’hui, et quand tu vois la trajectoire d’un Gabin Villière, et que les sélectionneurs viennent taper dans le réservoir du Pro D2, ça fait vraiment envie. Mais j’ai fini par céder à l’opportunité de jouer une qualification pour le Mondial. On pouvait essayer de venir en France avec la Côte d’Ivoire, c’était énorme. Et puis cela faisait vraiment plaisir à ma mère. C’est elle qui est d’origine ivoirienne.

Mais vous ne vous êtes pas qualifiés. Pas de regret ?

Non, aucun. C’était une super aventure humaine. On a perdu contre le Zimbabwe mais j’ai rencontré des supers mecs.

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