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Pro D2 - La Colombe est dauphine

Par Quentin PUT
  • M. Charabas siffle la fin du match, les Columérins peuvent exulter puisque Thomas Girard vient d’inscrire la pénalité de la gagne.
    M. Charabas siffle la fin du match, les Columérins peuvent exulter puisque Thomas Girard vient d’inscrire la pénalité de la gagne. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Meilleur dans le final, Colomiers rugby a remporté ce choc grâce à un geste plein de malice de Gori. Les Columérins sont deuxièmes du championnat.

"C’est l’expérience !, riait Edoardo Gori à l’issue de la rencontre. Je vais moins vite, je suis moins vif, mais il me reste au moins ça." À une minute du terme, l’international italien (32 ans, 69 sélections) éjectait rapidement le ballon d’un ruck. Au milieu se trouvait Kévin Noah qui se replaçait dans le rideau. Cruel pour le troisième ligne, auteur d’une bonne entrée en jeu. Mais une opportunité en or pour un garçon de la trempe de Gori qui contraignait M. Charabas, l’officiel de la rencontre, à accorder une pénalité en face des poteaux en guise de balle de match. L’arrière et buteur Thomas Girard se chargeait de la transformer, libérant ses coéquipiers et le public du stade Michel-Bendichou. "Pour le public, c’est bien, nous aussi on est content. Mais notre pauvre buteur a la pression à chaque fois, souriait Thomas Larrieu, très actif ballon en main. Tant mieux pour nous, il la met. Mais faire de meilleures entames nous faciliterait la tâche."

Une nouvelle fois, Colomiers a laissé le score aux visiteurs, coupable de trop nombreuses imprécisions techniques. Au centre de l’attention, les duels aériens trop souvent perdus et de nombreux ballons perdus au contact. "Notre maladresse a gâché nos lancements, pointait Fabien Berneau, l’entraîneur des avants. Sans compter cet essai gratuit, sans passe ni effort que l’on encaisse." Un coup d’envoi lobe le bloc de saut de Pierre-Samuel Pacheco, et le réceptionneur n’est autre qu’un Neversois : Emmanuel Vaitulukina, qui va marquer tout en puissance dans le coin gauche.

L’USON a dilapidé son avance

Mais à force de "résilience", les Columérins reviennent dans la partie, aidés par le rideau neversois pénalisé pour des hors-jeux à répétition. "Même si le match n’était pas grandiose et que Nevers méritait la gagne, ils n’ont rien fait pour aggraver le score, relevait Fabien Berneau. Ils sont restés à 19 tandis que nous sommes revenus patiemment. Il faut retenir la résilience qu’ont eue les joueurs pour récupérer un match très mal engagé." L’Uson, avec dix points d’écart en deuxième période, aurait pu en effet gérer davantage cette rencontre qui ne s’est jamais vraiment affolée. "En deuxième mi-temps, on n’a plus beaucoup le ballon, on commet des fautes idiotes, et on se remet la pression, regrettait Guillaume Jan, entraîneur des trois-quarts neversois. C’est dommage, il faut qu’on soit récompensé sur ces performances de bon niveau parce que c’est ce qui valide le travail et l’état d’esprit." Le résultat n’est pas celui escompté au vu du scénario mais l’Uson Nevers Rugby a le mérite d’afficher une nette progression depuis le début de saison. Quant à Colomiers, Fabien Berneau savourait ce succès contre un concurrent direct au top 6 : "On pourra dire ce qu’on veut sur le rugby de Colomiers ou sur la forme, mais ça gagne et c’est deuxième." Le moral des troupes est ainsi au plus haut avant de se rendre à Biarritz pour un joli choc ce vendredi.

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