Top 14 - MHR : le syndrome de la « baballe »
Les Héraultais ont marqué deux beaux essais, mais ça ne cache pas la médiocrité de leur performance selon les critères de Philippe Saint-André.
Mieux valait commencer par une vérité de base : « C’est une très mauvaise opération comptable ! » Le champion de France a vécu son troisième revers consécutif, et le second à la maison. Philippe Saint-André connaît trop le Top 14 pour ne pas tirer la sonnette d’alarme. En plus, rien ne laissait présager cette noyade face au Lou ; elle a frappé l’orgueil des Montpelliérains de plein fouet. Et en plus, le score finalement étroit ne reflète pas la supériorité des Lyonnais dans la qualité du jeu.
22 plaquages manqués
« Vous savez, quand on manque 22 plaquages sur un match… » soupira Philippe Saint-André. On ne saurait réduire la déconfiture montpelliéraine à cette seule statistique, On a noté que par exemple, le MHR n’a jamais pu enclencher ses fameux ballons portés qui le sauvent de pas mal de situations périlleuses. Selon Willemse, les avants ont vu deux ou trois tentatives sanctionnées par l’arbitre, ce qui a fini de les déboussoler. « Cette défaite n’a rien à voir avec celle de Toulouse qui fut un vrai match de rugby. Aujourd’hui on a joué à la « baballe ». Nous n’avons pas été bons. On a manqué de patience, on a pris des risques démesurés, on a manqué en effet d’efficacité dans les zones de marque ce qui était notre point fort. »
Les Héraultais n’ont pas su rester dans le plan de jeu qu’ils avaient préparé, Paul Willemse aussi l’a expressément reconnu. Ils voulaient d’abord mettre l’adversaire à la faute, et si l’on décrypte bien les propos des uns et des autres, ils se sont laissés griser. On n’enlèvera pas à cette équipe ses deux essais conclus par Painga-Amosa et Coly sur des actions spectaculaires. sur le premier la passe de Coly pour son talonneur fut un régal pour les yeux.
« Même n’en étant pas bons on a marqué deux beaux essais. Ça veut dire que nous n’avons pas été bons dans les secteurs où on n’a pas besoin de talent. » PSA ne nous pas vendu du rêve, son rugby se base sur des fondations avec lesquelles, il ne veut pas transiger. Un adversaire, ça doit d’abord se traiter à l’usure. Les Montpelliérains se sont égarés dans des séquences échevelées. Un contexte un peu « olé-olé » qui a profité aux Lyonnais euphoriques.
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