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Top 14 - Usap : sans confiance, c’est compliqué

  • L’Usap n’a pas réussi la passe de trois à la maison. La faute à son incapacité à trouver de la continuité dans son jeu et à scorer. Ca devient plus que frustrant.
    L’Usap n’a pas réussi la passe de trois à la maison. La faute à son incapacité à trouver de la continuité dans son jeu et à scorer. Ca devient plus que frustrant. Icon Sport - Icon Sport
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L’Usap n’a pas réussi la passe de trois à la maison. La faute à son incapacité à trouver de la continuité dans son jeu et à scorer. Ca devient plus que frustrant.

Samedi soir, les motifs de réjouissance se comptaient allègrement sur les doigts d’une seule main côté catalan : tout d’abord, aucun de leurs rivaux ne l’a emporté lors de cette journée, Brive étant en train de piquer sa crise dans le même temps ; et, sur le comportement, les Sang et Or n’ont rien à se reprocher, trouvant l’énergie de marquer pour l’honneur à la 78e minute, quand ils étaient passés au travers dans la capitale une semaine plus tôt. « Au moins, on n’a trahi personne cette fois, souligne Patrick Arlettaz. Le premier impératif était de répondre présent, le deuxième était de montrer que l’on était capable de réagir. Ce match apporte la preuve que l’on peut lutter. Ça n’enlève pas que ça reste une grosse déception. »

Que Clermont soit meilleur, mieux armé, plus complet ne souffre d’aucune contestation. Mais samedi, l’équipe auvergnate, en mode minimum syndical, était à la portée des Sang et Or. Et, au-delà de la qualité de l’adversaire, les Catalans se doivent au moins de rendre de meilleures copies sur le plan strictement rugbystique : « Être dans le combat est une chose mais il faut être plus réalistes, meilleurs techniquement. Là-dessus, on a des difficultés à avoir le ballon dans la continuité. On a été embêtés, assez stériles. Nous avons existé mais nous n’avons pas été assez bons. »

« En touche, on se met martel en tête »

Avec un essai et dix petits points au compteur, l’Usap n’arrive toujours pas à se libérer offensivement. Samedi, elle n’a jamais semblé en mesure de pouvoir dépasser la défense auvergnate avant que son orgueil ne lui permette de forcer la décision. Sa fébrilité au niveau de l’alignement et dans la transformation du jeu devient vraiment problématique. À la limite d’être inquiétante : « En attaque, ça se joue à une demi-seconde près, à des positionnements… Ça dépend beaucoup de la confiance. On en manque actuellement. En touche, on se met martel en tête, notamment, on essaye de faire plus simple, plus compliqué… On travaille beaucoup, je peux vous le garantir. » L’Usap manque de plein de choses mais pas de générosité. Ça reste une bonne base. 

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