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L'enseignement du week-end Top 14 : ne jamais enterrer le Stade français !

  • Les Parisiens de Giovanni Habel Kuffner ont su remonter un handicap de 22 points pour venir à bout des Palois. Photo Icon Sport
    Les Parisiens de Giovanni Habel Kuffner ont su remonter un handicap de 22 points pour venir à bout des Palois. Photo Icon Sport
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Au cœur d’un scénario improbable, le Stade français a réalisé une impossible "remontada" pour s’imposer à Pau sur le gong (29-31). Ce qui ravive quelques souvenirs…

Même Thomas Lombard et Gonzalo Quesada, dont les relations sont aussi cordiales que glaciales, en sont tombés dans les bras l’un de l’autre. C’est dire la puissance de l’adrénaline qui a envahi les deux hommes à la fin de la rencontre. Et pour cause. Le scénario de la victoire parisienne en terre paloise n’a rien de commun. Au contraire. Excusez du peu, mais rares sont ceux qui à la mi-temps - encore moins à vingt minutes de la fin du match - auraient parié ne serait-ce que quelques euros sur un succès des Soldats roses. Ou alors, que les menteurs lèvent le doigt. "C’est un scénario assez incroyable", a confirmé l’entraîneur des avants Laurent Sempéré.

Tenez-vous bien ! À l’heure de jeu, les Stadistes comptaient vingt-deux points de retard et venaient de perdre Marcos Kremer sur carton rouge. Le coup de grâce, pensait-on alors. Merci d’être venus et à l’année prochaine. Seulement voilà, le Stade français n’est pas un club comme un autre. À croire qu’il se complaît à faire toujours autrement que ses concurrents. Les récents épisodes avec notamment l’annonce en fin de saison du départ de Gonzalo Quesada alors que ce dernier avait signé une prolongation de contrat en juin dernier témoignent de cette forme d’atypisme. D’ailleurs, sur le terrain, le Stade français a déjà vécu pareille situation. Souvenez-vous. La saison dernière de la rencontre face à Castres, futur finaliste du Top 14. Après trois minutes de jeu, le capitaine Paul Alo-Emile écopait d’un carton rouge. Pourtant, les joueurs de Gonzalo Quesada, en infériorité numérique durant quasiment l’intégralité de la partie, s’étaient tout de même imposés assez largement (34-10). "C’est arrivé quelques fois à domicile, a reconnu encore Sempéré. Mais, à l’extérieur, je ne me souviens pas d’un scénario aussi rocambolesque."

Pourtant, c’est déjà bien arrivé. Certes, cela commence à dater. Laurent Sempéré et Julien Arias n’avaient pas encore troqué leurs crampons contre le costume d’entraîneur. C’était sur la pelouse du feu le Racing-Métro (19-25). Ce jour-là du mois de mai 2015, c’est Sergio Parisse qui avait été exclu dès la 20e minute de la rencontre. Un fait de jeu vécu comme une injustice par les joueurs de la capitale et qui avait sonné la révolte. Un succès précieux à l’époque. "Cette victoire va compter, a d’ailleurs glissé l’ouvreur Joris Segonds. Je pense que ça fait longtemps que nous n’avons pas eu un groupe aussi soudé. Ça fait du bien de ne pas entendre parler du Stade français constamment en mal comme la saison dernière, comme quoi ça n’allait pas dans le vestiaire. Là, des choses sont sorties sur les entraîneurs dans la presse. Justement ça nous a resserré et une chose est certaine : le groupe vit très bien. On va tout donner cette saison pour aller le plus loin possible." En 2015, ils avaient été jusqu’au Stade de France soulever le Brennus…

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