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Top 14 - Madosh Tambwe : « Le tempo est le même qu’en Super Rugby... mais ici, c’est plus physique ! »

  • Madosh TAMBWE (Union Bordeaux-Bègles).
    Madosh TAMBWE (Union Bordeaux-Bègles). Icon Sport - Icon Sport
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Auteur d’un grand match face au racing 92, l’ailier de l’UBB Madosh Tambwe (25 ans) a accepté de revenir sur son intégration en gironde…

Vous faisiez, samedi soir, face au Racing 92, votre retour au stade Chaban-Delmas après avoir brillé contre Toulouse lors de l’ouverture du championnat. Comment vous êtesvous trouvé ?

Déjà, je tiens à remercier le staff médical de l’Union Bordeaux-Bègles qui a fait avec moi un boulot remarquable, afin de me permettre de reprendre la compétition aussi rapidement. Et puis, je me sens de mieux dans cette équipe : je commence à trouver des repères, de bonnes connexions avec mes nouveaux coéquipiers. C’est une bonne chose.

Vous avez causé d’énormes dégâts dans la défense du Racing. Ne ressentez-vous plus la moindre gêne musculaire ?

Non. Je suis désormais à 100 % et attend avec impatience la suite du championnat. Parce que je veux jouer tous les matchs. (Il marque une pause) Ceci dit, mon corps a peut-être eu besoin d’une pause et me l’a fait comprendre avec ce léger pépin physique : avant de me blesser à Montpellier, j’avais en effet enchaîné deux ans de rugby non-stop.

Face à Toulouse, vous aviez marqué deux essais. Contre le Racing, vous avez cette fois-ci été à l’origine des essais marqués par l’UBB. Le plaisir est-il le même, à vos yeux ? 

Oui. Je suis un ailier et je veux marquer, c’est évident. Mais l’important, c’est d’aider l’équipe à gagner et c’est ce que nous avons accompli, devant cet incroyable public de Chaban-Delmas.

Quel était la stratégie de votre équipe pour vaincre les Racingmen ?

Christophe Urios nous avait beaucoup alerté sur le fait que le Racing possède un jeu au pied percutant, que ce soit avec Finn Russell ou son coéquipier à la charnière (Nolann Le Garrec, N.D.L.R.). Nous avons donc tenté de mettre ces deux joueurs sous pression en leur envoyant nos plus gros porteurs de balles et aussi essayé de ne pas commettre trop de fautes dans notre moitié de terrain. Cela a plutôt bien fonctionné.

Avant d’arriver en France, pensiez-vous que vous casseriez les défenses du Top 14 aussi facilement que vous ne le faisiez en Afrique du Sud ?

Que tu joues en France ou en Afrique du Sud, le rugby reste le même. Le truc, c’est d’étudier les systèmes défensifs en amont des rencontres et comprendre où peuvent se situer les failles. Une fois ce travail réalisé, j’ai confiance en ma vitesse et je sais que des opportunités se présenteront, tôt ou tard.

Qu’avez-vous néanmoins découvert de vraiment nouveau, en Top 14 ?

Ce championnat est incroyablement physique ! Le tempo des matchs, lui, est le même qu’en Super Rugby ou en Rainbow Cup : ce que j’ai connu contre Toulouse, Montpellier ou le Racing est très similaire à ce que j’ai connu face au Leinster en Ligue celte ou les Crusaders en Super Rugby. Mais le Top 14 est vraiment plus rude physiquement.

Vous n’avez pas la nationalité sud-africaine et en l’état, vous ne pouvez donc être sélectionné avec les Springboks. Est-ce une frustration pour vous ?

Je savais que cette question arriverait… J’avais 1 an quand je suis arrivé en Afrique du Sud. J’ai grandi là-bas, suis devenu un homme dans ce pays-là. Mais mon but, aujourd’hui, est de jouer le plus possible en Top 14 avec Bordeaux. Je ne veux pas me préoccuper de ce que je ne peux pas contrôler.

Vous êtes hors-jeu !

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