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Déjà sous pression, Carcassonne en pénurie d’ouvreurs pour affronter Aurillac

Par Didier NAVARRE
  • Face à Aurillac, Damien Anon portera le numéro dix.
    Face à Aurillac, Damien Anon portera le numéro dix. Icon Sport - Icon Sport
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L’USC est en souffrance avec une dernière place. Pour la réception d’Aurillac, elle est privée de ses trois ouvreurs titulaires : Dorian Jones, Baptiste Mouchous, Christopher Hilsenbeck. Damien Anon débutera avec le numéro 10.

L’US Carcassonne est – elle encore dans l’euphorie de la précédente saison où elle a brillamment obtenu la cinquième place et une participation aux barrages ? Paye-t-elle en ce moment un tribut à cette belle saison ? On peut répondre par l’affirmative, car après sept rencontres, elle occupe la seizième et dernière place depuis la sixième journée et sa défaite face à Massy avec bonus défensif (17-20). L’USC est actuellement dans le dur, en souffrance. Outre le déficit comptable, l’encadrement doit composer avec une kyrielle de blessés.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, lors du précédent déplacement dans les Charentes, l’infirmerie a accueilli deux nouveaux pensionnaires : le flanker Aaron Carroll (entorse du genou), l’ouvreur, Baptiste Mouchous victime d’une fracture de la cloison nasale à l’ultime seconde de jeu. Justement au poste stratégique de numéro 10, l’équipe de Christian Labit est totalement décimée. Le Gallois, Dorian Jones qui la saison passée, avait excellé comme joker médical, n’est toujours pas opérationnel. Pour l’instant, il ne compte que vingt-neuf minutes de jeu lors du premier match à Colomiers. En ce moment, un kyste au niveau de la voûte plantaire s’est manifesté ce qui retarde un peu plus son retour sur les pelouses. Christopher Hilsenbeck, auteur de la pénalité victorieuse face à Béziers, souffre également d’une douleur au niveau du métatarse, ce qui le contraint à observer un minimum de six semaines de repos. Enfin, Baptiste Mouchous ne sera pas opérationnel ce soir.

«Le salut va venir par le jeu»

Le choix de l’encadrement et du responsable des lignes arrières, Jean-Marc Aué, au niveau du numéro 10 s’est porté sur Damien Anon, le joueur polyvalent de la ligne d’attaque audoise lequel compte deux apparitions à ce poste (22 minutes à Biarritz et 80 à Soyaux-Angoulême). C’est évident, l’USC est pour l’heure dans une position peu confortable. Au sein de l’encadrement, on préfère dédramatiser la situation. «La période est difficile, reconnaît Jean-Marc Aué. Mais, on ne va pas ajouter de la pression à la pression. Quand on regarde le classement, seuls deux points nous séparent de Montauban, le quatorzième. Dans notre situation actuelle, le salut va venir par le jeu. Depuis le début de la saison, nous sommes dans la crainte de mal faire. La crainte de mal faire, nous fait déjouer. Ce soir, il faut retrouver de la cohérence dans notre jeu de ligne. En retrouvant de la cohérence, je pense qu’on va retrouver le chemin de la victoire.»

Ce soir, l’USC retrouvera une équipe d’Aurillac qu’elle avait copieusement dominée en avril dernier (54-24) sur l’herbe de Domec. Or en quelques semaines, le Stade aurillacois a bien changé. Il occupe la huitième place. Contrairement à leur adversaire, les Cantaliens n’auront pas la pression. La pression, l’ennemi des mal classés.

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