Top 14 - Bayonne : l’Aviron a l’occasion de distancer Perpignan

Par Edmond LATAILLADE
  • Maxime Machenaud (Bayonne).
    Maxime Machenaud (Bayonne). Icon Sport - Icon Sport
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L’Aviron et Perpignan, à la bataille pour le maintien, en viennent à l’heure de vérité. Tout sera remis à plat pour des catalans en difficulté et des basques invaincus à domicile.

Premier tournant dans la saison. Bayonne qui ne revendique que le maintien accueille un concurrent direct, Perpignan. Et enchaîne avec une deuxième réception, celle de Toulouse. Mais la venue des Catalans occulte totalement le second rendez-vous. Grégory Patat prend les choses dans l’ordre : "On est concentrés uniquement sur le match de Perpignan qui joue le maintien comme nous. C’était écrit. On connaît l’importance de ce match et de la pression qui en découle. À trois matchs des vacances, il n’y a plus de calcul à faire. Il faut rentrer des points sur le plan comptable. L’Usap va venir avec beaucoup d’intentions et d’ambitions. C’est légitime. L’idée, c’est de les décrocher un peu plus. En revanche, s’il y avait un résultat négatif pour nous, tout le bon travail mis en place sur les trois matchs à domicile serait annihilé."

Le contexte veut que ce match entre dans le championnat d’en bas comme si souvent évoqué. Mais Bayonne qui a terrassé le Racing, l’UBB et La Rochelle à Jean Dauger, veut rester dans la continuité de ces performances. Et battre les favoris au titre ne veut surtout pas dire que le match face au dernier du classement soit dans la lignée de ces résultats. "C’est un match charnière pour eux, continue le manager. S’ils venaient à faire un résultat, ils effaceraient leurs contre-performances. En cas de défaite, ils auraient plus de pression sur leurs épaules. On va se préparer de la même façon que pour les autres matchs à domicile. En mettant en place une stratégie et une volonté de mettre sous pression cette équipe."

Le point fort de l’Aviron est là. Le groupe a montré sa capacité à conduire un match comme il lui a été demandé. C’est ainsi qu’il est venu à bout de La Rochelle. Tout en contrôle. La mue de l’Aviron est manifeste. "Ce groupe a un rapport au travail extraordinaire, loue Grégory Patat. Il a envie d’avancer. Il est capable de mettre en place une stratégie et de l’appliquer. Mais si l’on n’est pas préparé au combat, si l’on fait preuve de suffisance, si l’on n’a pas peur de l’adversaire, on est vite remis à sa place. Ce sera un match de haut niveau, avec beaucoup d’intensité. À nous d’avoir le contrôle sur le déroulement."

Se payer comptablement

Justement, la confiance capitalisée au cours des trois victoires de ce début de saison a un impact sur la façon de conduire un match. Reste à le vérifier sur un rendez-vous crucial, presque décisif, où l’erreur n’est pas admise. "Ce qui m’a donné le plus de satisfaction, c’est notre capacité à créer rapidement de la cohésion entre nous. À avoir vite des repères communs, à vite se retrouver dans des moments difficiles. Il ne faut pas oublier que, face au Racing, on était menés, face à l’UBB, on était sous pression. On a trouvé des ressources mentales, collectives qui sont, pour moi, primordiales."

Le bon début de saison des Basques, en dépit d’un seul point ramené de l’extérieur, a aussi fédéré un public. L’enthousiasme qui ne faiblit pas à Bayonne est conditionné au bon comportement des joueurs. Mais Grégory Patat revient à la réalité du championnat. En insistant, en martelant : "Au-delà de la qualité du rugby, il faut qu’on se paie sur le plan comptable. C’est le leitmotiv. Ça pourrait encore renforcer nos croyances et nos axes de travail futurs."

Il sera alors temps de tirer un bilan après la venue de Toulouse, la semaine suivante, au terme d’un tiers de championnat.

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