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Top 14 - Mais où va Brive ?

  • Wesley TAPUELUELU (Brive) et Mesulame KUNAVULA.
    Wesley TAPUELUELU (Brive) et Mesulame KUNAVULA. Icon Sport - Icon Sport
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Après deux lourdes défaites contre le RC Toulon et le Stade Toulousain, les Corréziens enchaînent un troisième revers consécutif. Le mal semble profond…

La mise à l’écart de Jeremy Davidson le week-end dernier, sitôt la lourde défaite contre le Stade toulousain consommée, n’aura donc eu aucun effet. Le nouveau manager par intérim Arnaud Mela a eu beau tenter quelques coups de poker, en lançant par exemple une jeune charnière de 18 ans avec Léo Carbonneau et Tom Raffy, n’y a rien changé. Ces deux-là, promis à un bel avenir, ont fait ce qu’ils ont pu dans des circonstances pas franchement idéales. Las, le CA Brive n’a rien montré. Ni avancée dans le jeu proposé, ni rébellion. Le manque d’agressivité a même parfois sauté aux yeux, à l’image de ces renvois en début de rencontre où la pression défensive n’a jamais été franchement exercée sur le réceptionneur, laissant les Parisiens profiter de situations favorables pour assurer leurs sorties de camp.

Une conquête défaillante

Et que dire de la mêlée ou de la conquête aérienne ? "Notre touche a été défaillante en première mi-temps, a reconnu le nouveau manager Arnaud Mela. On n’a pas trop l’habitude, donc ça nous a mis un peu en panique. Je pense que notre touche et notre mêlée nous ont fait passer à travers. On avait une conquête de qualité et aujourd’hui, on ne l’a pas eue. Quand tu n’as pas de munitions, tu te retrouves chez toi en permanence. Tu es sous pression, à défendre des séquences longues. Le positif, c’est le côté patience, discipline et générosité. Mais le problème est qu’on n’a pas de conquête." Le constat est aussi cruel que lucide. Brive a souffert dans tous les secteurs du jeu d’avants. Esteban Abadie et ses partenaires ont constamment perdu la bataille des collisions.

Lorsqu’il s’est présenté en conférence de presse, Arnaud Mela a bien tenté de positiver et de trouver des raisons d’y croire. "Le résultat final est compliqué, a-t-il dit. On a loupé deux ou trois occasions où on aurait pu scorer, peut-être revenir à 12 ou 14 points et qui auraient pu récompenser les joueurs. Mentalement, ça aurait peut-être fait une différence. Il faut garder cet état d’esprit et arriver à scorer, dans les situations positives." Las, son langage corporel montrait aussi (et surtout) à cet instant son inquiétude pour les semaines à venir. A. B.

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