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Lopez : « Attention, la pièce ne tombera pas toujours du bon côté »

Par Edmond Lataillade
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Après une première mi-temps délicate et alors qu’ils étaient favoris, le maître à jouer bayonnais est fier de la réaction des siens.

Quel est le premier enseignement de la soirée ?
Ce qu’il faut clairement retenir, c’est la victoire. Même si ce n’était pas joli, on gagne. C’est le principal.

Vous avez gagné dans la difficulté…
Ça a été très, très dur. Vu la physionomie du match, on est très content de l’issue. On a été très approximatifs et brouillons. On s’est créé des occasions mais on n’en a mis qu’une. Contrairement aux autres matchs à domicile, on a manqué énormément d’efficacité. On a été à deux doigts de perdre.

Est-ce le contexte de match, l’enjeu du maintien, qui vous a crispés ?
Je ne pense pas. On a fait les choses un peu à l’envers. On manque d’agressivité en première mi-temps. Dans l’intensité, on est en-deçà. Si tu ne mets pas de combat et d’engagement, que ce soit Perpignan ou La Rochelle en face, ça ne marche pas. Donc, ça a donné ce match. L’important est qu’on soit restés solidaires et qu’on soit allés la chercher.

Avez-vous moins de pression, finalement, lorsque vous jouez face à La Rochelle ou l’UBB ?
Inconsciemment, je pense. Dans la semaine, on en avait parlé entre nous. On sentait le match piège. Il y avait quelque chose de spécial et de différent. C’est forcément plus facile d’aborder La Rochelle, champion d’Europe, qui arrive avec sa grosse équipe. On n’a rien à perdre. Si on gagne, c’est l’exploit; si on perd, c’est la logique. On avait une étiquette de favoris contre Perpignan. C’est cela qu’il faut qu’on soit capable de maîtriser si on veut espérer mieux dans ce Top14.

Le match sera donc bien différent, samedi prochain, face à Toulouse…
Là, c’est sûr qu’on ne sera pas favori! On va retrouver notre étiquette d’outsiders, bien comme il faut. Ce qui ne veut pas dire qu’on va sortir un meilleur match et qu’on va gagner. Même avec une équipe amputée de ses internationaux, ils sont largement au-dessus de nous. Mais on va s’accrocher.

Face à l’Usap, vous étiez largement menés à la mi-temps. Chacun se demandait si vous alliez revenir. Sur quoi s’est basée votre réaction ?
Il n’y a pas eu besoin d’aller chercher beaucoup de leviers de motivation. À la mi-temps, j’ai dit aux mecs qu’il fallait lever la tête. Il fallait revenir à notre niveau, tout simplement. On fait des choses simples, on a mis plus d’intensité, on a tenu le ballon. On n’a pas été assez tueurs dans la zone de marque. Il y a une mêlée à cinq mètres, on la loupe. Une touche à cinq mètres? On ne finit pas. Si on avait rentré une ou deux opportunités sur toutes celles qu’on a eues, le match aurait été différent.

L’enseignement est qu’il faut savoir gagner ce genre de match…
C’est ce que j’ai dit à mes coéquipiers. Les matchs moches, il faut savoir les gagner. Ça sentait le match piège à plein nez. Ça n’a pas manqué. Si on perd, il n’y a rien à dire. Si on ne doit en gagner que des moches, donnez-moi le papier, je signe. Mais attention, la pièce ne tombera pas toujours du bon côté.

Vous vous êtes heurtés à une défense efficace pendant soixante-dix minutes. Avez-vous craint de rester à quai ?
On est resté fidèle à notre jeu. On sentait, même si on était approximatif, qu’on arrivait à créer des choses. C’est cela qui est important. On s’est dit : ça va passer. Mais mine de rien, plus le match avançait, plus on laissait les occasions passer. À ce moment, tu te dis: «ce n’est pas possible. Il n’y a rien qui va passer.» Quand on fait cette relance de cent mètres et que «Baguette» (Baget) tape ce coup de pied à suivre qui sort en touche, il n’y a rien qui va. Mais bon… Ce qu’il y a de bien, c’est que derrière ça, on se montre costaud et on va le chercher !

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