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Oscar Midi Olympique - Kolisi, McCaw, Smit... Des monstres à Paris !

Par Arnaud BEURDELEY
  • Des monstres à Paris
    Des monstres à Paris Midi Olympique
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Les premières retrouvailles ont eu lieu dès dimanche, dans le cadre prestigieux de l’hôtel Barrière "Le Fouquet’s" où tous les capitaines champions du monde de l’histoire du rugby se sont retrouvés. Un pur instant de grâce et de bonheur, laissant augurer encore une belle soirée...

La traditionnelle cérémonie des Oscars Midi Olympique est un rendez-vous incontournable de la planète rugby. Un instant de grâce et d’émerveillement qui récompense des joueurs qui ont, tout au long de l’année, fait soulever les foules et palpiter les cœurs. Habituellement, le mois de novembre se pare de ses plus belles dorures pour honorer les stars de ce jeu ayant brillé tout au long de la saison. Cette année, c’est en ce lundi de la fin du mois d’octobre que l’événement s’intercale.

Ce soir, les plus grands joueurs français seront sur la scène du prestigieux Pavillon Gabriel. Mais pas seulement. À quelques encablures du coup d’envoi de la prochaine Coupe du monde de rugby qui se déroulera en France, Midi Olympique a décidé de célébrer tous les capitaines des nations ayant remporté le précieux trophée William Webb-Ellis, ainsi que ceux ayant conduit le XV de France à travers les époques.

Rendez-vous leur était donné hier dimanche dans le cadre prestigieux de l’hôtel Barrière "Le Fouquet’s Paris", situé dans le triangle d’or parisien entre l’avenue Montaigne, l’avenue des Champs-Elysées et l’avenue Georges V. Dans les salons richement décorés mêlant baroque et surréalisme, les murs qui affichent les portraits des célébrités ayant fait la gloire du lieu ont vu ainsi défiler des stars d’un autre genre. Le premier arrivé fut François Pienaar, l’emblématique leader de la nation arc-en-ciel, champion du monde en 1995. «J’en ai profité pour passer par Londres voir mon fils qui fait ses études là-bas, raconte celui qui est une icône au pays de Nelson Mandela. La dernière fois que j’avais vu mon fils, c’était pendant le confinement en 2020. J’ai donc profité de cette occasion pour lui rendre visite. Et voilà.»

D’une opportunité à une autre, celui dont le rôle a été incarné par Matt Damon au cinéma dans Invictus, film réalisé par Clint Eastwood, en a profité pour retrouver son vieux copain Philippe Sella pour un déjeuner parisien en bonne compagnie. Se sont joints à eux John Eales, capitaine champion du monde en 1999, David Kirk premier joueur à avoir soulevé le trophée Webb-Ellis en 1987, ou encore Daniel Dubroca, capitaine du XV de France lors du même Mondial. Et d’un déjeuner à un autre, il fallait être là aux environs de 13 h 00 pour voir Thierry Dusautoir enlacer Richie McCaw, celui qui l’a terrassé en finale de 2011, à l’Eden Park d’Auckland. C’est au Joy, un écrin de calme propice à des instants de partage, que ces deux troisième ligne de légende se sont remémoré quelques souvenirs. Heureux pour l’un, douloureux pour l’autre.

Confortablement installés dans les généreux canapés de velours, éclairés par une douce lumière distillée depuis la luxueuse bibliothèque, l’instant méritait le coup d’œil. Sans doute est-ce pourquoi Siya Kolisi, arrivé un jour plus tôt en raison du report de la rencontre de sa franchise des Sharks, s’est invité à leur table. "Titi, vous êtes où", a-t-il hurlé via whatsapp vidéo à Dusautoir. Quelques instants plus tard, le troisième ligne sud-africain débarquait avec son "doggy bag" pour constituer une troisième ligne de rêve.

Martin Johnson : «Où sont les capitaines français ?»

Un peu plus tard. Suite Arc de Triomphe au 4e étage de l’établissement, vue plongeante sur les Champs-Élysées. Sur la droite, le salon ovale ; en face, la salle de séjour inondée de moulures. Il est 18 h 00, ils sont tous là, François Pienaar en tête qui se lance dans la visite de la suite. Dans la pièce, huit capitaines pour neuf Coupe du monde. Séance photo autour du trophée qu’ils ont tous soulevé une fois, seul McCaw ayant eu le privilège de doubler la mise (2011 et 2015). Avant de prendre la pause, Francois Pienaar remet le col de chemise de John Smit. Siya Kolisi, en retard de quelques secondes, fait son entrée. Martin Johnson, humour so british, lâche : «C’est le seul jeune dans la pièce, ici il n’y a que des vieux.» Avant d’ironiser par une question : «Où sont les capitaines français ?» Réponse du tac au tac signée Pienaar : «C’est pour l’année prochaine !» Une prédiction qui provoque un hurlement de Siya Kolisi. Le capitaine des champions du monde en titre l’annonce, il veut lui aussi faire coup double et rejoindre McCaw. Joli clin d’œil du capitaine néo-zélandais en direction du Springbok. Tous sont unis par ce même lien puissant d’avoir toucher au Graal.

La séance photo terminée, ils sont restés là de longues minutes, l’Arc de triomphe en arrière-plan. Comme un symbole. Entre échanges et franches rigolades, le temps s’est étiré. «Il ne manque que quelques bières», a alors lâché David Kirk. Aussitôt dit, aussitôt commandées. La soirée pouvait alors débuter. Direction un peu plus tard «Le tout paris» adossé à l’hôtel Cheval blanc et dont le rooftop, avec vue à 360° sur la capitale française, servira de décor au cocktail. «Mais on sera sage», a juré François Pienaar. «Demain (lundi), il y a les Oscars Midi Olympique.

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