Abonnés

Le fauteuil d’Henri Fourès offert au Landais Vincent Destizon, blessé en 1997

Par Gérard PIFFETEAU
  • Autour du fauteuil d’Henri Fourès, une belle réunion entre Stade toulousain et Fondation Albert Ferrasse.
    Autour du fauteuil d’Henri Fourès, une belle réunion entre Stade toulousain et Fondation Albert Ferrasse. Midi Olympique
Publié le
Partager :

Supporter du Stade toulousain, le grand blessé landais, Vincent Destizon est désormais relié à l'un des plus illustres d'entre eux.  

Le lien très fort qui unit la Fondation Albert-Ferrasse au Stade toulousain, son club parrain, doit beaucoup à la qualité de la relation que le vice-président de la Fondation Henri Gatineau et l’illustre toulousain Henri Fourès ont entretenue durant plusieurs décennies. S’il fallait incarner l’humilité, Henri Fourès en serait le symbole. Nous connaissions son passé de joueur international, l’un des héros de la première victoire française à Twickenham en 1951 associé à Lucien Mias en deuxième ligne, son immense carrière de dirigeant et sa présidence éclairée de l’association des Amis du Stade toulousain. Mais l’attachant personnage taisait son vécu de héros de la dernière guerre entre 17 et 20 ans, l’un des acteurs de la libération de la France au sein de la 5e division blindée. Henri Fourès nous a quittés le 4 mai 2019 à 93 ans, cependant, son ombre bienveillante plane toujours au-dessus de nos têtes. Dans un élan de générosité et de grandeur d’âme qui lui ressemble, sa famille a exprimé, via Henri Gatineau, la volonté de léguer le superbe fauteuil électrique d’Henri à un grand blessé du rugby. Les Amis du Stade se sont fait le relais de cette proposition auprès de la Fondation Albert Ferrasse et c’est tout naturellement dans les installations du Stade toulousain que la cérémonie a eu lieu.

«Je remercie la famille»

Gérard Labbe, président du Stade toulousain omnisports a pallié l’absence (excusée) des présidents Didier Lacroix et Franck Bellot (les Amis du Stade) pour remettre le fauteuil à la Fondation, et ses mots ont touché le cœur de chacun des administrateurs de la Fondation réunis autour du président Jacky Laurans : «Nous avions une grande affection pour Henri (Fourès) et sa mémoire va être perpétuée. Cela nous émeut énormément, c’est un beau symbole et la personne qui va recevoir ce fauteuil saura apprécier la valeur de ce symbole.» Après appel à candidature, c’est le Landais de Labatut Vincent Destizon, blessé en 1997, qui a été retenu pour hériter de l’illustre Henri Fourès. Avec pudeur il confie son émotion : «Je remercie énormément la famille car c’est un grand honneur de recevoir le fauteuil d’un si grand personnage. J’étais en fauteuil manuel pour conserver l’autonomie des bras mais à 56 ans ma situation s’est compliquée et ce fauteuil électrique va améliorer mon existence. Et puis, depuis mon enfance je suis un inconditionnel du Stade toulousain.» L’histoire est belle.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?