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Pro D2 - Face à Biarritz, Rouen avait tout d’un grand

Par Gaël LECOEUR
  • Benito Masilevu et les Rouennais l'ont emporté avec autorité sur Biarritz
    Benito Masilevu et les Rouennais l'ont emporté avec autorité sur Biarritz Icon Sport - Icon Sport
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Dans un combat où chaque équipe a eu ses moments forts, les détails ont étés favorables aux Normands qui s’imposent sur le fil.

Les sourires de coquins qui s’étalent sur les visages rouennais montrent bien qu’un coup de filou vient d’être joué à Biarritz. Attention Rouen n’a pas volé sa victoire, mais a su la construire comme on a rarement vu les Lions le faire jusqu’alors. La première mi-temps a été dominée par les locaux qui avertis d’un gros combat physique fait d’impacts ont répondus présents. « On n’a jamais rien lâché, je pense qu’on peut être plus efficaces en première, on a les occasions d’aller à l’essai. Content de la défense tout au long du match, de la mêlée où on a pris l’ascendant au fil du match aussi, qui amène à cette dernière poussée et à ce dénouement qui nous sourit », confie Nicolas Godignon, le coach normand. Les attitudes positives des Rouennais, Benito Masilevu allant secouer l’arrière sur ce dernier ballon haut, causant l’en-avant, les piliers Soulemane Camara et Cody Thomas qui se regardent se parlent s’encouragent pour aller enfoncer le clou et Peter Lydon qui ne tremble pas au moment de passer le coup de pied, montrent toute la progression des Rouennais. « On a dominé sans marquer, mentalement on reste présent, on a passé beaucoup de temps chez eux. Mais on a fait ce qu’il fallait, comptablement on est bien, les gars ont été concentrés. Ça nous permet d’aller à Oyonnax sans pression cette semaine », conclut le technicien rouennais.

"Rouen commence à faire peur"

Biarritz a aussi eu son temps, ses possibilités mais s’est heurté à un mur rouge et noir, qui n’a jamais cédé et à fatiguer l’adversaire. « On savait à quoi s’attendre, un jeu d’occupation de pression au pied. On n’arrive pas à conserver les peu de ballons qu’on a, on les perd et on repart soixante-dix mètres en arrière. En seconde mi-temps, c’est mieux car Rouen fatigue un peu, mais on n’arrive pas à être dominateur. On a fait le nécessaire en gestion, on repasse devant à la 74e minute, mais on manque de maturité sur la fin, on a un groupe jeune qui doit apprendre de ça », avoue Shaun Sowerby, l’entraîneur du BO. Rouen dans ce money time a aussi su profiter d’un public venu en nombre (plus de 5 000 personnes) qui a poussé avec son équipe. « C’est un match très dur, on a bossé fort cette semaine. On commence bien la rencontre, mais on ne marque pas assez, dans les dernières minutes on est tous ensemble, mentalement on a appris, et ce public a été avec nous. Et puis la défense n’a rien lâché, Rouen commence à faire peur et ça nous plaît bien », analyse JC Astle, le deuxième ligne rouennais.

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