Nationale - Hyères-Carqueiranne creuse l’écart... Le point après la 8e journée

Par Rugbyrama
  • Les Blagnacais se sont imposés face à Rennes dans leur antre. Une prouesse qui leur permet de monter à la quatrième place du classement et de regarder vers le haut.
    Les Blagnacais se sont imposés face à Rennes dans leur antre. Une prouesse qui leur permet de monter à la quatrième place du classement et de regarder vers le haut. La Dépêche du Midi - Michel Viala
Publié le Mis à jour
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Un premier succès à l'extérieur qui fait du finaliste varois de la dernière édition en date du championnat de France de Fédérale 1 un prétendant on ne peut plus sérieux au maintien. Les concurrents directs font grise mine, à plus forte raison dans la zone...rouge !

Il faut croire que le déclic psychologique lié à l’éviction de Fabrice Landreau, l’ancien Grenoblois, de son poste de « headcoach » ne s’est pas produit. Ainsi, Cognac-Saint-Jean-d’Angély est au plus mal suite au revers essuyé au profit, qui plus est, d’un concurrent direct : Hyères-Carqueiranne, pour ne pas le nommer. Il reste encore beaucoup trop de matchs à disputer pour dire que le promu varois est sauvé des eaux (de la Grande bleue) mais les contours du maintien commencent néanmoins à se dessiner sur cette partie bien précise du littoral azuréen. L’allusion n’est pas anodine, car, non loin de là, c’est plutôt « marée basse » pour le Stade niçois. Bourg-en-Bresse a hissé le drapeau rouge synonyme de baignade interdite, et voilà que l’autre demi-finaliste malheureux de l’édition 2021 se retrouve en antépénultième position au classement. On imagine le soulagement des Maralpins lorsqu’ils ont appris la défaite de Rennes en banlieue toulousaine, vingt-quatre heures plus tard.

L’écart qui sépare Nice de Rennes est certes considérable (huit longueurs, NDLR), mais un club de ce standing ne peut en rester là. Le constat s’impose également pour Narbonne, victorieux de ces mêmes Niçois lors de ladite toute première échéance promotionnelle de l’histoire de la compétition. En effet,les Audois se sont inclinés à Chambéry. Surprenant ? Pas vraiment ! Un étage en-dessous, Marmande effectue un parcours quasi analogue à celui des Savoyards. Dès lors que l’on ne parvient pas à s’exporter ( Chambériens et Lot-et-Garonnais accumulent les déplacements infructueux), il est impératif de rester maître à domicile. Alors, après Tarbes, Rennes et Cognac/ Saint-Jean d’Angély, ce fut au tour des Narbonnais de chuter dans l’ascension du Granier. De plus, les vainqueurs bénéficient du ralentissement du peloton lancé à la poursuite des occupants du wagon de tête. Suresnes a baissé pavillon au profit du leader drômois, tandis que Bourgoin-Jallieu se prenait les pieds dans le tapis tarbais.Les Nord-Isérois,avec trois défaites et un partage des points concédé du côté de Pierre-Rajon, sont les grands perdants de ce deuxième bloc tandis qu’inversement, Albi, dont la mise en route avait été laborieuse, monte en puissance. Les Tarnais ont malmené Dax, flirtant même avec le bonus offensif (4 essais à 2) qui leur aurait permis de prendre place seuls dans le carré d’honneur « provisoire ». Cela n’a pas été le cas, tant et si bien que les proches voisins d’Occitanie se retrouvent ex-aequo avec 24 unités. Symboliquement, on mettra Blagnac en ballottage légèrement favorable car les Garonnais ont emporté, ne l’oublions pas, le premier acte du derby au sommet de ce qui était il n’y a pas si longtemps encore la région « Midi-Pyrénées ». Vainqueur de Rennes, le Blagnac Rugby du bon président Trey se prépare maintenant à passer au révélateur varois. Ceci étant,le suspense n’est pas près de perdre ses prérogatives d’un compartiment à l’autre car les positions des protagonistes de l’ensemble du convoi sont loin d’être figées. Seul Valence/ Romans est à ce jour partant certain pour la phase finale, sans que le rang de classement ne soit bien évidemment connu. Tant mieux pour les suiveurs en quête d’exploits et autres rebondissements. Dans la zone rouge en revanche, coalisés de Charente et de Charente-Maritime d’un côté et Rennais de l’autre n’ont pour ainsi dire plus droit à l’erreur.

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