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Top 14 - Le plan aux petits oignons de la Section pour faire tomber La Rochelle

Par Romain ASSELIN
  • Échaudés par les déconvenues des dernières semaines, les Béarnais de Jordan Joseph ont cette fois tenu leur stratégie jusqu’au bout, sans plier. Échaudés par les déconvenues des dernières semaines, les Béarnais de Jordan Joseph ont cette fois tenu leur stratégie jusqu’au bout, sans plier.
    Échaudés par les déconvenues des dernières semaines, les Béarnais de Jordan Joseph ont cette fois tenu leur stratégie jusqu’au bout, sans plier. Icon Sport
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Non content d’enfin conjurer le mauvais sort tendu depuis 1998 par Deflandre, Pau y a ajouté la manière. Du cousu main.

Prendre La Rochelle sur certains de ses points forts est un jeu fort risqué. Auquel d’aucuns finissent souvent par se brûler les ailes. Alors imaginez un peu la fierté paloise, au retour des vestiaires (46e), quand Jordan Joseph a bonifié le groupe pénétrant d’école des avants face à la touche-défense la plus efficace du Vieux continent. « Le symbole de la journée ! Et d’un groupe qui, pendant 81 minutes, y croit très fort ensemble ». Sébastien Piqueronies ne s’y méprend pas.

« Les coachs peuvent être fiers d’eux »

Samedi, sa Section n’a pas seulement tapé le champion d’Europe chez lui. Elle y a mis l’art et la manière. De la bonne cuisine, vraiment, que celle concoctée par le manager béarnais et son staff. Un zeste de "culot" et une pincée d’"audace" dans l’utilisation du ballon. Du sang froid pour ne plus dilapider une avance confortable. Sans oublier une dose d’opportunisme. À l’image des deux premiers essais, sur interception. « Ça s’appelle un match de rugby fait avec des convictions, résume l’ancien sélectionneur des Bleus. On a tout simplement, tous, cru dans notre plan. […] Eux ont fait des fautes inhabituelles mais peut-être ont-ils vécu une pression inhabituelle. »

En témoignent, entre autres, ces cinq ballons grattés au sol par des Palois. Et ce jeu de dépossession sans fausse note. « On le savait, ce n’est pas en jouant plusieurs phases qu’on allait réussir à les déstabiliser, ils sont assez denses et costauds. On a utilisé le jeu au pied. Et plutôt bien, rebondit Yvan Reilhac, auteur des premiers points de la rencontre, sur un contre de 80 mètres. La chance se provoque, on l’a fait avec notre jeu au pied et nos montées défensives assez fortes. La stratégie a marché, les coachs peuvent être fiers d’eux. Ils ont mis une bonne stratégie en place. Nous, on l’a bien exécutée. » Si bien que La Rochelle n’a jamais paru en mesure de renverser la vapeur, malgré le semblant de révolte impulsé par l’essai d’Haddad (21-29, 51e).

La suite ? De la maîtrise. De la sérénité. Et trois pénalités pour parachever l’œuvre d’une Section calme et concentrée jusqu’au bout. « C’est douloureux que ça n’arrive qu’à la 9e journée, mais on peut considérer que les événements de deuxième mi-temps sur les huit premières journées nous ont marqués à tel point qu’on a été capable d’être beaucoup plus tête froide et aligné jusqu’à la fin du match, analyse à chaud Piqueronies. Maintenant, il faut être capable de le répéter. À nous d’en tenir plus qu’un vaccin : une force pour la suite. 

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