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Coupe du monde féminine 2022 - France - Nouvelle-Zélande : une demie à XV avec une touche de VII

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    Coupe du monde féminine 2022 - France - Nouvelle-Zélande : une demie à XV avec une touche de VII Icon Sport
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Avec sept joueuses (ou ex-joueuses) à VII sur la feuille de match, ce France - Nouvelle-Zélande féminin promet d’être spectaculaire. Focus sur les forces en présence de chaque côté.

Accrochez-vous car samedi matin, ça va cadrer déborder ! En effet, cette demi-finale de Coupe du monde devrait mettre aux prises plusieurs stars du circuit mondial de rugby à VII féminin. Côté Nouvelle-Zélande, nous aurons la flanker Sarah Hirini qui n’est autre que la capitaine de Black Ferns 7s, l’ailière Portia Woodman, l’arrière Ruby Tui et les centres Stacey Fluhler et Theresa Fitzpatrick. Toutes ont été sacrées championnes olympique lors des derniers Jeux à Tokyo, en 2020. Un souvenir douloureux pour l’équipe de France d’ailleurs, qui avait été battue en finale par ces mêmes Néo-Zélandaises, sur le score de 26 à 12. Nombre de ces dernières étaient aussi titulaires en finale de la Coupe du monde à VII, qui s’est jouée au Cap en Afrique du Sud en septembre dernier.

Côté français, on trouve bien sûr la demi d’ouverture Caroline Drouin et l’ailière Joanna Grisez qui démarreront la rencontre ainsi que la polyvalente Chloé Jacquet et la troisième ligne Marjorie Mayans sur le banc, qui a pris sa retraite à VII il y a deux ans après dix ans passés sur le circuit mondial. Les Bleues connaissent bien leurs adversaires : « Pour les avoir souvent affrontées à VII, on connaît très bien leurs appuis, leurs façons de changer de course, etc. C’est évidemment un avantage pour nous », nous confiait Drouin après l’Italie. Même écho du côté de Joanna Grisez, pure septiste et invitée surprise de ce Mondial à XV : « On sait qu’elles sont capables de beaucoup de choses. Woodman fait une très belle Coupe du monde… Mais effectivement, c’est un atout de les connaître, et de savoir comment il faut les jouer (elle coupe) enfin, la dernière fois qu’on les a jouées on a pris une raclée… mais au moins on sait les défendre à VII. Donc là, à XV, si on reste bien connectées, cela ne m’inquiète pas plus que cela. Cela ne sera pas plus dur que les Anglaises, à condition de maintenir notre niveau d’engagement. En ce sens, on sera nos pires adversaires. »

Une bascule VII-XV anticipée par la fédération néo-zélandaise

Vous l’aurez compris, ces Bleues ont bien l’intention de ne pas laisser l’espace nécessaire aux championnes olympiques pour s’exprimer : « L’année dernière aussi, quand on les avait jouées à XV, elles comptaient de nombreuses septistes dans leur ligne d’attaque, se remémore Caroline Drouin. Mais on a remarqué qu’elles avaient parfois des difficultés à se retrouver sur un terrain à XV, donc il ne faudra pas se laisser impressionner, et les presser au maximum pour les faire déjouer. »

La Fédération néo-zélandaise aussi, avait conscience de ces failles. C’est pourquoi elle a agi en vue de cette Coupe du monde : « Les septistes néo-zélandaises ont, ces derniers mois, beaucoup joué dans le championnat féminin des provinces néo-zélandaises pour se réadapter à XV, et ce même pendant la préparation de la Coupe du monde à VII afin d’étoffer encore le groupe », nous expliquait cette semaine le sélectionneur français Thomas Darracq. « Nous voulions des joueuses rapides, explosives, et puissantes, déclarait l’entaîneure-adjoint des Black Ferns Whitney Hansen au moment de dévoiler la liste des trente-deux appelées, les joueuses à VII possèdent toutes ces qualités. On ne peut plus gagner avec une simple mêlée. »

« Des deux côtés, ces joueuses vont apporter de la technicité », concluait Darracq. Et devraient faire quelques étincelles aussi…

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