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Coupe du monde féminine 2022 - Romane Ménager (France), à point nommé

Par Midi-Olympique
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Troisième ligne centre absente depuis le match de l’Angleterre, la puissante héraultaise arrive à pic.

Pour aller droit au but, on peut dire que le XV de France Féminin ne possède qu’une troisième ligne du profil de Romane Ménager. Ses concurrentes au poste ne sont pas dénuées de qualité, loin de là, mais elles ne cumulent pas toutes les qualités de la Montpelliéraine. Charlotte Escudero (titulaire à ce poste contre l’Italie) l’égale dans sa dimension physique, mais ne possède ni sa vitesse, ni sa technique de plaquage. Emeline Gros, qui avait débuté le match contre les Fidji, la concurrence en termes de vitesse et la surpasse même en termes d’explosivité, mais la néo-Grenobloise ne possède pas sa dimension athlétique. Une qualité qui, comme on l’a exposé ci-contre, sera déterminante pour faire plier ces Néo-Zélandaises.

Pour toutes ces raisons, le retour de Romane Ménager au centre de la troisième ligne tricolore est donc une excellente nouvelle, comme la capitaine Gaëlle Hermet le confirmait : « On attendait son retour. Elle a beaucoup d’expérience, elle connaît les Black Ferns, elle les a affrontées plusieurs fois. Et puis elle va apporter de la puissance, ainsi que de la sérénité parce qu’elle a déjà joué une Coupe du monde. Elle n’a pas joué depuis l’Angleterre, à mon avis il ne vaudra mieux pas croiser sa route ! »

Victime d’une sérieuse commotion après laquelle elle avait convulsé à la 17e minute du match contre l’Angleterre, le Montpelliéraine a, malgré les meilleures prestations collectives de ses partenaires, tout de même manqué à ce XV de France. D’abord parce qu’elle est, avec Madoussou Fall, l’une des principales porteuses de balle de l’équipe. À deux, Fall et Ménager enchaînent les charges au milieu du terrain et ouvrent des brèches dans les défenses. La jumelle de Marine sait qu’elle sera attendu sur ce secteur de la dimension physique, et elle a même hâte d’y apporter une réponse : « Être attendue, cela ne me fait pas peur. C’est souvent le cas en match d’ailleurs, car je ne suis pas vue comme une fille très douce ! En tout cas, ce n’est pas une pression. Moi, je suis là pour faire avancer l’équipe, tant en attaque qu’en défense. »

En tout cas et quelle que soit l’issue de cette demi-finale, Romane Ménager aura au moins un bonheur : celui d’écouter résonner la Marseillaise dans l’Eden Park d’Auckland avec, à ses côtés, sa sœur jumelle qui sera elle aussi titulaire. Et pour elle, cela n’a pas de prix : « Si on nous avait dit, toutes petites, qu’on jouerait en équipe de France ensemble, on y aurait pas cru. Faire une Coupe du monde, c’est monstrueux. Et vivre ensemble une demi finale de Coupe du monde, on aurait jamais osé en rêver. Cela va être un grand moment d’émotion et on sera très fière de pouvoir raconter ce souvenir plus tard.  Et pourquoi ne pas raconter plutôt la même scène mais pour une finale de Coupe du monde ?

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