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Top 14 - La Section paloise compte sur sa touche

  • Le deuxième ligne australien Steven Cummins est précieux pour l’alignement palois depuis le début de saison. Photo Icon Sport
    Le deuxième ligne australien Steven Cummins est précieux pour l’alignement palois depuis le début de saison. Photo Icon Sport
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Les Palois sont revenus revigorés de la Rochelle. La victoire est venue valider le travail du staff et de ses hommes de l’ombre, tel Thomas Choveau, spécialiste es touches et mauls.

Les Palois sont donc revigorés. Même avec la plus grande modestie du monde, ils ne peuvent le cacher : une victoire à La Rochelle, quand on joue le maintien, c’est plus qu’un ballon d’oxygène, une bouffée d’air pur. "Mais nous avons préparé le prochain match contre Bordeaux avec énormément de sérieux et de concentration. Nous sortions quand même d’une série de défaites conséquentes", indique Thomas Choveau, entraîneur adjoint chargé de la touche et des ballons portés. Il a fait partie de ceux qui ont fait monter Bourg-en-Bresse en Pro D2 en 2018. L’année suivante, il est redescendu, mais avec le plus gros total de l’histoire pour un relégué : 13 victoires et 60 points. Une performance qui avait marqué les vrais observateurs. L’année suivante, il faisait remonter son club avant de s’éclipser.

En 2021, il a débarqué dans le Béarn pour remplacer le Néo-Zélandais Paul Tito. Il a donc découvert le Top 14 de cette façon, à 42 ans, lui qui crampons aux pieds n’a connu que le Pro D2 dans les années 2000.

Kaléidoscope infini

On pourrait discuter avec lui pendant des heures de son boulot, très créatif finalement. La touche, les ballons portés, la combinaison des deux, c’est un kaléidoscope de combinaisons, d’options, de stratégies, de leurres et de faux-semblants. "Oui, il y a tout un travail d’organisation, il y a plus de variété en touche qu’une mêlée, on peut volleyer, contrôler, faire des "peel-off", des mauls ou faire des semblants de mauls", confirme-t-il avec humilité et passion. On suppose aussi que le point le plus délicat de son savoir-faire, ce sont les mauls défensifs ou l’art d’annuler la progression adverse qui s’enclenche. "Il y a des axes de poussées, une façon d’enfermer l’adversaire, une manière de nager dans le maul pour certains joueurs qui ont des aptitudes pour aller poser leurs mains sur le ballon, Itoje avec l’Angleterre, ou Skelton avec La Rochelle."

On lui pose alors la grande question existentielle : faut-il sauter à cinq mètres de sa ligne sur un lancer adverse ou attendre l’opposition en bas ? "Ça dépend de l’adversaire, il y a des équipes plus dures à contrer en l’air que d’autres. Ça dépend aussi du nombre de pénaltouches qu’on va défendre. À nous d’être imprévisibles dans ces moments-là aussi. On peut aussi "saquer" les adversaires en les mettant tout de suite au sol."

Pourquoi aussi de pas tenter des mauls… dans le jeu courant. "Oui, c’est possible, mais on en voit peu en ce meoment. Dans ce domaine, il y a des modes. En ce moment, on retrouve les pénalités jouées à la main près de la ligne. je voyais les mammouths grenoblois le faire dans mon enfance. Castres utilise souvent cette arme."

Sa pédagogie, il a appris à l’exercer au cœur de séances pluridisciplinaires : "Quand je jouais, je me tapais des sénaces de 45 minutes de touches et 45 de mêlées. Maintenant, on travaille différemment, au sein de séances courtes et rythmées avec des moments de touches plus sporadiques. C’est plus stimulant si par exemple, on fait toute la touche en une fois, on mlange tout."

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