Pro D2 - Grenoble en mode patron
Après Agen et Montauban, le FCG a obtenu à Carcassonne sa troisième victoire à l’extérieur. Les Isérois ont parfaitement maîtrisé leur sujet en seconde période malgré le vent et la pluie.
Depuis la saison 2011-2012, le FCG s’est mesuré à neuf reprises à son homologue carcassonnais à ce stade du Pro D2. À trois reprises (2012, 2018, 2020), les Isérois ont savouré et apprécié l’herbe verte d’Albert-Domec en empochant les points de la victoire. Vendredi soir, l’équipe de Steve Blanc-Mappaz a amélioré cette flatteuse statistique en s’imposant pour la quatrième fois à Domec et la troisième fois loin de ses bases depuis le début de la saison. Après Agen et Montauban voilà que Carcassonne a baissé la garde face aux Isérois qui à la faveur de ce succès logent désormais sur la plus petite marche du podium. Au regard de la physionomie de la rencontre, la victoire alpine n’est nullement contestable. Les hommes du capitaine Blanc-Mappaz ont parfaitement maîtrisé les difficiles conditions climatiques : un fort vent de face, une pluie fine et continue qui a contrarié l’ensemble des acteurs. Si Carcassonne a dans l’ensemble (bien) géré sa première période grâce à la botte fructueuse de Dorian Jones offrant une avance confortable à l’USC (9-0), la rencontre a pour ainsi dire débuté à la 39e minute pour le FCG lorsqu’à ce moment du débat, la mêlée iséroise a mis au supplice sa rivale proche de la ligne. Une action conclue par un essai de pénalité qui a ainsi changé la physionomie du duel.
« Le championnat ne s’arrête pas ce soir »
En seconde période, le FCG a été le patron sur la pelouse d’Albert-Domec. En l’espace de dix minutes, le tableau d’affichage est passé sans transition de 7 à 9 à 20 à 9 récompensant un jeu de mouvement et une mainmise sur la conquête ce que confirme l’entraîneur des avants, Arnaud Héguy : « Dans des conditions climatiques particulièrement difficiles, nous devons le succès à notre conquête. Dans ce domaine, nous avons parfaitement répondu présents et contré une équipe carcassonnaise qui est tout de même experte dans ce domaine. Ce soir, je suis fier du contenu. Heureux pour les jeunes que nous avons intégrés. Et surtout, cette victoire nous offre un fort capital confiance. La défaite à domicile face à Provence est maintenant loin derrière. »
Si le vestiaire alpin était en liesse. Dans le camp carcassonnais c’était la soupe à la grimace. « Après Massy, on prend ce soir, un autre coup derrière la tête, pestait le capitaine d’un soir, Raphael Carbou. On est en ce moment pas bons et pourtant on pouvait retourner aux vestiaires avec une avance de 9 à 0. À une minute de la pause, on commet un en-avant près de la ligne qui a eu une grosse conséquence. On encaisse un essai de pénalité qui a redistribué les cartes et mis Grenoble en confiance. Ce soir, on est relégables, mais le championnat ne s’arrête pas ce soir, il faut réagir au plus vite.
Pour une USC actuellement dans le doute, la courte trêve vient à point. Elle va permettre de panser des blessures psychologiques et physiques, de vider une infirmerie actuellement copieusement garnie. Désormais, il faut songer au maintien plus qu’au Top 6. Dans le passé, l’USC avait connu une période semblable en 2014 et 2018. Au final, elle avait réussi à échapper à la relégation. Pour l’heure, la situation est critique, mais pas désespérée.
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