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Pro D2 - Le patron, c’est Oyonnax

Par Jean-Pierre DUNAND
  • Grand favori en début de saison, le club de l’Ain s’est installé en leader, mais s’il a la tête dans les étoiles, il garde les pieds sur terre
    Grand favori en début de saison, le club de l’Ain s’est installé en leader, mais s’il a la tête dans les étoiles, il garde les pieds sur terre Icon Sport - Icon Sport
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Grand favori en début de saison, le club de l’Ain s’est installé en leader, mais s’il a la tête dans les étoiles, il garde les pieds sur terre.

En août dernier, le traditionnel sondage réalisé auprès des entraîneurs de Pro D2 était sans appel. Quatorze d’entre eux promettaient au club de l’Ain une qualification directe pour les demi-finales, neuf voyaient en lui un futur pensionnaire de Top 14. Le bilan du premier tiers du championnat tendrait à valider les pronostics. Après dix journées, voilà Oyonnax confortablement installé dans le fauteuil du leader, avec six points d’avance sur son dauphin, Agen, qui sera son adversaire lors de la reprise, mais aussi une marge de dix points sur la dernière place du Top 6 occupée par Colomiers. Tous les voyants sont au vert, pour inciter à affirmer que cette saison Oyonnax a la carrure d’un patron, à commencer par les composantes chiffrées d’un bilan sans appel : 320 points inscrits (46 de plus que Biarritz deuxième attaque), 130 points encaissés (29 de moins qu’Agen, deuxième défense), 5 bonus offensifs pour souligner l’invincibilité entretenue à Mathon, une suite de six matchs sans défaite en cours. De là à prédire le Graal aux Oyomen, il y a un pas que leur manager Joe El Abd n’est pas près de franchir : « Il n’y a pas de doute, nous réalisons un bon début de saison. Nous sommes confiants en notre jeu, en notre travail. Cette confiance que nous affichons sur le terrain découle de notre investissement à l’entraînement, pas du classement. Le classement traduit une vérité du moment, nous ne le regardons pas. Nous ne parlons pas non plus de finalité. Tout ce que nous voulons c’est faire mieux que la saison passée et pour cela nous devons encore progresser. »

Évolution permanente

Dans le discours des Oyomen, le mot "progression" occupe la première place, loin devant son compère « ambition ». « Nous enchaînons les bonnes performances en étant capables de reproduire dans le jeu ce que nous travaillons la semaine à l’entraînement. L’important est de faire ce que l’on dit et nous savons très bien les domaines dans lesquels nous avons encore à travailler », assure Benjamin Geledan convaincu des vertus de l’exigence : « L’insatisfaction fait progresser, elle est nécessaire quand on veut viser l’excellence. »

Cette logique de l’évolution permanente, Joe El Abd s’est appliqué à l’inculquer à son groupe. Sans se laisser griser par des résultats qui permettent à son équipe de faire la course en tête, le patron des Oyomen s’attache avant tout au contenu qui à chaque match valide cette progression. Lors du duel avec Carcassonne il avait particulièrement apprécié l’essai pointé à la dernière minute pour aller chercher le bonus. Du match contre Rouen il a aussi retenu un autre essai, celui inscrit après avoir gagné un ballon dans un ruck sur une sortie de camp des Normands. Chaque match valide une avancée. Le demi de mêlée, Ilan El Khattabi en cible une autre « ajouter de bonnes performances à l’extérieur . Ce sera forcément l’objectif de l’actuel patron du Pro D2 lors de la reprise, à Agen.

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