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Pro D2 - Les Biterrois ne répondent plus

Par Rémy Rugiero
  • En pratiquant un rugby désorganisé, les Biterrois ont chuté une nouvelle fois. Une défaite qui pourrait remettre en question le club.
    En pratiquant un rugby désorganisé, les Biterrois ont chuté une nouvelle fois. Une défaite qui pourrait remettre en question le club. Icon Sport - Icon Sport
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En pratiquant un rugby désorganisé, les Biterrois ont chuté une nouvelle fois. Une défaite qui pourrait remettre en question le club.

Qu’il est loin le temps des promesses légitimes. Qu’elle est loin cette insouciance impulsée par la jeunesse issue du centre de formation. Trois défaites consécutives à la maison et des prises de décisions toujours aussi saugrenues auront affecté grandement le capital sympathie de l’ASBH. Un sabordage en règle, des manquements cruciaux qui ne trouvent plus d’échos visiblement à un groupe qui navigue à vue dangereusement. L’arrière Charly Malié ne décolérait pas : « C’est un mal récurent depuis des semaines. On est trop fébriles, on donne toujours des miettes pour permettre à nos adversaires de revenir. Mentalement, on marque des essais, mais ce n’est visiblement pas suffisant. » Et de concéder la vérité du moment, celle implacable du classement : « Je n’ai pas honte de le dire, mais on joue le maintien. On doit sauver le club dorénavant, et le laisser à la place où il doit être. » Bien loin des ambitions affichées en début de saison, le temps de la raison a visiblement sonné.

Passablement énervé, Pierre Caillet fut décontenancé par la prestation des siens. Un nouvel échec difficile à avaler et des évènements défavorables : « C’est inacceptable. On manque d’émotions et de cœur sur des choses simples. On se satisfait de peu de choses. Nous donnons trop de points gratuitement. Maintenant, on va tous se regarder dans un miroir, et se dire les choses. »

Urgence dans tous les secteurs

Après cet énième échec, qui ressemble à tant d’autres, Béziers glisse dangereusement vers le fond. Les jokers n’existant quasiment plus. Les blessures sont béantes et lourdes, il s’exprime : « On est tous dans le même bateau, le staff y compris. On se déteste tous dans des soirées comme ça. » Avec un calendrier démentiel à venir, le contexte et les prochains jours seront tendus à souhait. L’ASBH n’est pas à son premier coup d’essai du genre, et si la plupart du temps, l’institution s’est relevée, nul doute qu’une série de décisions et d’actions seront soumises auprès d’un ensemble sportif plus très loin de la dérive.

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