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Top 14 - Toulouse a failli perdre son latin

  • Battus dans l’occupation, les Toulousains ont bien failli perdre leur latin.
    Battus dans l’occupation, les Toulousains ont bien failli perdre leur latin. Icon Sport - Icon Sport
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Au vu du match, le match nul des Toulousains est une bonne opération. Battus dans l’occupation, ils ont bien failli perdre leur latin.

Ce match, on l’avait vu venir, avec un Stade Toulousain trop affaibli contré par une équipe parisienne, peu impactée par le doublon et bien au point tactiquement. On a vu venir aussi ce final excitant qui vit les Toulousains construire in extremis un dernier essai sur une longue séquence de passes avec à la réalisation, un nouveau talent Paul Costes, pour son deuxième match professionnel. La faculté de mettre des pépites sur orbite sera toujours au cœur du savoir faire toulousain. Toulouse a donc limité les dégâts, il aurait matériellement pu faire mieux si Edgar Retière n’avait pas mis deux transformations sur les poteaux. Mais les Stadistes avaient conscience d’avoir été menés tout au long de la partie et dans ces conditions, une victoire aurait clairement ressemblé à un hold-up.

Toulouse s’est d’abord fait gratter des ballons dans le jeu au sol avant de perdre la bataille stratégique : « On pense que le stade Français n’était pas venu pour créer un gros volume de rugby… Au vu du match, c’est bien de terminer à deux points. Mais il y a eu beaucoup de situations qui nous montrent qu’on aurait pu l’emporter. On a manqué de maîtrise et on l’a vu sur cet essai encaissé en contre qui nous a fait très mal. Mais notre jeu d’occupation n’a pas été maîtrisé, nous avons aussi gâché deux possessions près des lignes. Ce sont des choses qui coûtent cher dans un match aussi serré, » diagnostiquait Virgile Lacomb, entraîneur adjoint calme, disert et coopératif. L’essai de Giovanni Habel-Kufnner fut en effet un cas d’école, avec ce plaquage impitoyable de Jeremy Ward sur Dimitri Delibes envoyé au casse-pipe dans ses 22 par Nanai-Williams.

Pas assez de pied

« Un essai que je qualifierai d’étrange, on leur a donné », commentait Alexandre Roumat. Un observateur minutieux fit remarquer au technicien les trois quarts toulousains furent trop frileux du pied, comme une sorte d’ivresse inévitable dans le temple du jeu offensif. « Oui c’était une question de choix, on a voulu tenir le ballon alors que dans des situations de sous nombre offensif, il fallait faire autre chose. » Alexandre Roumat concluait : « Sur les doublons, on peut regretter nos deux débuts de matchs, les trente premières minutes en gros. À Bayonne, on a pêché dans l’engagement sous la pression bayonnaise, aujourd’hui, on a pêché dans les zones de rucks. Disons que sur les deux, on aurait pu en gagner un. 

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