Top 14 - Un revers dur à digérer pour l’USAP...
Libérée, pleine d’entrain, l’Usap a réalisé quarante minutes d’une grosse intensité, menant sur la pelouse de l’Arena avant de s’effondrer à l’heure de jeu. Rageant mais instructif.
Les supporters catalans présents à l’Arena y ont cru pendant quarante minutes et peut-être même un peu plus, avant de baisser pavillon comme leurs joueurs dans les vingt dernières. Que c’est cruel pour l’Usap de repartir de Nanterre avec 44 points dans les valises, cinq essais encaissés et aucun point au compteur. « C’est frustrant parce que si on regarde le score, ça ne reflète pas le match en lui-même, analysait, déçu, l’entraîneur principal Patrick Arlettaz. »
Au final, l’Usap est dans ses standards de statistiques à l’extérieur depuis le début de la saison avec une moyenne de 33,75 points et plus de quatre essais par match encaissés. La pire défense du championnat loin de ses bases (23 essais concédés) n’a donc pas fait de miracle. Pour autant, « il n’y a pas que du négatif à retenir » de ce déplacement comme le narrait Mathieu Acebes en fin de match. Le jeu d’attaque notamment laisse entrevoir des lendemains heureux pour l’Usap si la consistance physique dans les vingt dernières minutes s’améliore et que les Catalans s’avèrent à devenir plus réalistes sur leurs temps forts. « Ce qui est positif, commentait le capitaine Acebes, c’est que l’année dernière on avait le même nombre de points mais on ne pouvait pas en gagner beaucoup plus. Cette année, on rivalise sur pas mal des dix matchs. »
Marge de progression
Frustré, Patrick Arlettaz l’était après cette défaite au goût amer. Le boss de Perpignan en venait même à anticiper les critiques. « Quand on regarde le score sec, il y a aura toujours des pessimistes qui prendront le clavier pour écrire des choses super sympas, mais nous on ne perdra pas confiance malgré ce qui sera écrit ». Pendant une heure, l’Usap a tout fait, souvent très bien, ce qui permet d’être au contraire optimiste sur l’avenir. La marge de progression des Catalans, Mathieu Acebes en est conscient. « Il faut faire un constat et trouver des solutions sur ces fins de matchs non maîtrisées. Faire le bilan de ce gros bloc de quatre mois pour repartir mieux après, la semaine de vacances fait partie du travail ».
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