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Coupe du monde féminine - Deshaye, le symbole bleu

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    Coupe du monde féminine - Deshaye, le symbole bleu Photo by Icon Sport Dave Lintott / Icon Sport - Dave Lintott / Icon Sport
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Annaëlle Deshaye - Pilier gauche du XV de France Féminin Comme son équipe, la pilier gauche a signé son meilleur match de la compétition. Tant en attaque qu’en défense et a tenu la baraque en mêlée fermée. Résiliente, elle était déjà tournée vers le match de la troisième place.

Pendant un instant, on s’est demandé si Annaëlle Deshaye n’avait pas joué à VII. Pourquoi ? Parce qu’en conférence de presse, elle fut la seule Française a nous avoir donné l’impression d’avoir déjà basculé de cette cruelle défaite en demi-finale vers ce match de la troisième place qui l’opposera au Canada, exactement comme chez les septistes dont les tournois ne sont que des successions d’ascenseurs émotionnels : «C’est fait, c’est fait, posait-elle. De toute façon, on ne pourra plus rien y changer. Alors désormais, on doit toutes basculer vers ce match de la troisième place, pour aller chercher quelque chose.» Facile à dire, auraient pu lui répondre ses coéquipières Romane Ménager et Gabrielle Vernier qui, malgré leurs prestations XXL, avaient encore les yeux rouges et des trémolos dans la voix presque une heure après le coup de sifflet final… Comme ses coéquipières que nous venons de citer, la gauchère du XV de France a fait un très bon match. D’abord en remplissant son contrat de pilier, et en dominant d’emblée sa vis-à-vis Rule dès la deuxième minute.

«Je ne me suis pas limitée au secteur de la mêlée»

Mais surtout, Deshaye a joué deux matchs en un. Titulaire, elle a été remplacé à la 63e minute par Coco Lindelauf, mais cette dernière s’est blessée cinq minutes plus tard. Pile au moment où les Blacks accéléraient dans la rencontre : «Le banc néo-zélandais a beaucoup apporté, notamment leurs deux piliers costaudes, d’autant qu’elles jouent beaucoup au ballon, elles ont apporté beaucoup de dynamisme. Et puis il y a eu très peu de mêlées en deuxième mi-temps, donc elles se sont économisées.» La future Girondine, elle, a maintenu son effort. Et elle a terminé la rencontre avec des statistiques impressionnantes, au vu de son poste : 6 ballons joués, 18 mètres gagnés, soit des chiffres comparables à ceux des troisième ligne Sarah Hirini ou Romane Ménager ! «Je pense qu’il s’agit en effet de l’un de mes meilleurs matchs. Et pour une fois, je ne me suis pas limitée au secteur de la mêlée. J’ai eu le sentiment d’avancer, de libérer mes ballons et je pense avoir retrouvé mon niveau du Tournoi de l’année dernière.» À son crédit, il faut ajouter une belle rigueur défensive avec un 11/12 au plaquage, et un ballon gratté dans un ruck : «En sortant du terrain, je disais à ClaCla (Clara Joyeux) que c’était génial d’avoir joué un match comme ça. J’étais heureuse de l’avoir fait.»

La défaite est douloureuse, donc. Mais "Nana" a déjà basculé. Ses coéquipières n’ont plus qu’à la suivre. 

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