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La puissance de feu des Black Ferns a éteint les Françaises

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    La puissance de feu des Black Ferns a éteint les Françaises PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Impressionnantes dans le jeu d’arrières, les Black Ferns ont également profité de l’apport de leur puissant banc. Le tout finement orchestré par le sélectionneur Wayne Smith.

Le sélectionneur Wayne Smith a tremblé jusqu’à la fin. Comme tous les supporters kiwis. Et certainement davantage, car cette fin de match a réveillé en lui quelques souvenirs désagréables : «Ça m’a rappelé 2011… Je ne pensais pas me retrouver à nouveau ici à jouer les Français dans un tel match. Cela ne sentait pas très bon. Les deux dernières minutes ont été très difficiles.» Le double champion du monde avec les garçons faisait référence au moment où il trembla, en finale de Coupe du monde 2011, quand François Trinh-Duc s’élança pour taper ce qui aurait pu être la pénalité de la gagne. Mais comme en 2011, le magicien kiwi a gagné. Certes, la rencontre n’a tenu qu’à un fil et il aurait très bien pu être dans le camp des perdants. Mais il a su guider son équipe vers une finale de Coupe du monde. Et cela ne doit rien au hasard. D’abord parce qu’il a su redonner de la lucidité à son équipe. «C’était dur d’encaisser cet essai, avant la pause, mais Wayne nous a donné des consignes très claires», nous confiait la centre des Black Ferns Stacey Fluhler. «Il fallait absolument marquer rapidement, et pour cela on devait remettre la main sur le ballon.»

Smith : « Nous devions envoyer le ballon derrière elles"

Voici pourquoi la demi de mêlée Kendra Cocksedge a, tout au long du deuxième acte, joué davantage de pénalités rapidement plutôt que d’aller en touche. Une option qui permit aux Néo-Zélandaises d’user les Bleues sur leur point fort, la défense et leur dimension physique : «À la pause, nous nous sommes dit que nous devions les défier un peu plus», expliquait Smith. L’autre partie du plan concernait les arrières : «Nous devions envoyer le ballon derrière elles», glissait Smith sans plus d’explication. Dès la 43e minute, l’arrière Renée Holmes tapa un long coup de pied à suivre dans le dos d’Émilie Boulard, que Ruby Tui aplatit dans l’en-but. Enfin, Smith a fait un pari : celui de sortir sa buteuse numéro un (Renée Holmes) dès la 55e pour lancer la puissante ailière Ayesha Leti-L’Iga. Cette dernière ne s’est pas mise en valeur par son comportement (irrespectueux envers Joanna Grisez, qu’elle applaudit vulgairement alors que la Française venait d’être poussée en touche), mais elle a battu trois défenseuses, soit autant que Stacey Fluher et plus que Ruby Tui (2). Les entrées fracassantes des piliers Krystal Murray et Santo Taumata ont fait le reste, même si le carton jaune et la pénalité de cette dernière aurait pu coûter à son équipe sa place en finale. Mais la pièce est tombée du bon côté, cette fois… 

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