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Finale du mondial féminin - Les Black Ferns face à la montagne anglaise

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    Finale du mondial féminin - Les Black Ferns face à la montagne anglaise Dave Lintott / Icon Sport - Dave Lintott / Icon Sport
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Bien que cinq fois sacrées, championnes en titre et hôtes de la compétition, les Black Ferns font figure d’outsiders face à une équipe anglaise qui compte 30 victoires de suite depuis une défaite… contre ces même Black Ferns.

Les Black Ferns ont gravi une montagne qui, il y a un an encore, semblait encore inaccessible. Souvenez-vous : en novembre 2021 dernier, les Néo-Zélandaiss signaient la tournée la plus catastrophique de leur histoire : quatre matchs, quatre raclées. 166 points encaissés contre l’Angleterre puis la France. Depuis, elles ont relevé la tête. Comme il nous le racontait avec beaucoup d’autodérision, Wayne Smith a été parachuté à la tête de cette équipe, et l’a remise sur la bonne voie. Et les voilà aujourd’hui en finale de la Coupe du monde qu’elles accueillent. Mais il leur reste un dernier sommet à gravir, et non des moindres. L’Angleterre. Les protégées de Simon Middleton règnent sans partage sur le rugby mondial, avec 30 victoires de suite.

Liana Mikaele-Tu’u forfait

On nous a souvent bassinés avec le refrain selon lequel les All Blacks étaient l’équipe sportive la plus "successful" de tous les temps. Foutaises. Cela nous pique de le dire, mais ce sont bien les Red Roses. La dernière fois qu’elles ont été battues, c’était il y a 1 213 jours. Le 14 juillet 2019, par les Black Ferns (28-13) à San Diego. Depuis, elles ont aligné les victoires et fini par détrôner les Black Ferns de leur traditionnelle première place au classement de World Rugby à la fin de l’année 2020, pour ne plus jamais céder leur trône. Voilà pourquoi les Black Ferns sont clairement les outsiders.

Une position qu’elles ont appris à gérer depuis un an et leur crise historique, mais que leur entraîneur Wayne Smith découvre : «Sans vouloir être prétentieux, je n’ai jamais été outsider en sélection nationale. Ce fut le cas avec les Crusaders ou avec les Chiefs, mais jamais avec les All Blacks. C’est un nouveau sentiment pour moi. Je pense que je vais être plus cool cette semaine. Le fait que nous soyons en finale veut dire que l’on doit vraiment se lâcher et y aller. Nous n’avons plus rien à perdre.» Sauf le fait de perdre "leur" Mondial. Mais compte tenu de leur spectaculaire redressement, ces Black Ferns ont beaucoup moins à perdre que celles qui ont remporté quatre de leurs cinq finales de Coupe du monde disputées contre l’Angleterre : 2002, 2006, 2010 et 2017. La dernière s’était jouée à Belfast, et les Black Ferns s’étaient imposées 41 à 32.

La seule ombre au tableau des Néo-Zélandaises est la blessure de leur numéro 8 Liana Mikaele-Tu’u, qui n’est autre que la petite sœur de Marino Mikaele-Tu’u, le troisième ligne des Highlanders. Sortie à la mi-temps de la demi-finale l’opposant à la France, la troisième ligne souffre d’une fracture du pouce. Elle devrait être remplacée par Kennedy Simon. Pour le reste, toutes les stars kiwis comme Tui, Hirini, Woodman ou autre Fluhler seront sur le pont. Et elles ne seront pas de trop. 

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