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L’Australie et le rugby à XIII grands vainqueurs !

Par Bruno ONTENIENTE
  • Les Australiens n’ont laissé aucune chance aux révélations samoanes et ont remporté le titre suprême au terme d’un match d’une intensité exceptionnelle. Une superbe vitrine pour le rugby à XIII. Photo Icon Sport
    Les Australiens n’ont laissé aucune chance aux révélations samoanes et ont remporté le titre suprême au terme d’un match d’une intensité exceptionnelle. Une superbe vitrine pour le rugby à XIII. Photo Icon Sport
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Samedi à Old Trafford, devant plus de 67 000 personnes, L’Australie a conservé son titre mondial, en dominant les Samoa (30-10) au terme d’une finale d’un niveau exceptionnel.

Le grand rendez-vous de la Coupe du monde n’a pas dérogé à la règle et au niveau des demi-finales disputées une semaine plus tôt. C’est une finale de dingue, jouée par des athlètes hors normes qui ont allié explosivité et surtout vitesse. Du grand art où les Australiens se sont appuyés sur James Tedesco et Nathan Cleary pour dynamiser le jeu, jouer dans les espaces et gérer admirablement les temps faibles. Une période pendant laquelle les Samoa n’ont jamais verrouillé les débats. Cette finale, disputée par des cadres de la NRL à une exception près (Tim Lafai joue en Super League à Salford), n’a jamais échappé aux Kangaroos qui ont répondu présent le Jour J.

Le rugby à XIII, "sport de seigneurs joué par des gladiateurs", comme l’a résumé l’acteur australien Russell Crowe, ancien actionnaire majoritaire de la franchise de South Sydney, conserve toutes ses lettres de noblesse avec le niveau de cette finale de Coupe du monde, où le phénomène samoan, Joseph Sua’ali’i (19 ans) a terminé la Coupe du monde par une nouvelle performance, confortant la volonté de la Fédération australienne de rugby à XV, d’en faire sa cible prioritaire pour la Coupe du monde 2023. "Si vous remontez aux années 1970, nous avons un record de victoires de 90 %. Cela a été une période dominante pour une équipe australienne et je pense que nous acceptons très bien cela en tant que groupe", a déclaré Meninga, qui a remporté plusieurs Coupes du monde en tant que joueur et entraîneur.

"Tous ces gars vont être ensemble pour les trois, quatre, cinq, six prochaines années. Ce n’est que le début de cette équipe, je peux vous l’assurer", a réagi le sélectionneur australien Mal Meninga samedi soir. "C’est probablement le top d’être capitaine de son pays pour une Coupe du monde", a déclaré le joueur du match, l’arrière James Tedesco après la victoire de l’Australie devant 67 502 spectateurs qui ont largement poussé derrière les Samoa. "C’est assez surréaliste de gagner la finale de la Coupe du monde à Old Trafford. Peu de gens peuvent dire ou faire cela. Cela a été une période spéciale ici pendant ces sept semaines avec un groupe spécial de mecs. Nous avons tout absorbé par cette atmosphère partisane. Nous n’avions pas beaucoup de supporters, mais cela fait partie de l’expérience", conclut Tedesco qui est également le capitaine des Sydney Roosters.

Un rêve éveillé pour Cleary

Les supporters anglais ont eu le cœur samoan pendant quatre-vingts minutes mais il en fallait davantage pour faire déjouer la "Green machine" australienne. Nathan Cleary, le meneur de jeu de Penrith et de l’Australie, auteur de quatre passes décisives samedi et supporter de Manchester United, a vécu un rêve éveillé, après avoir eu le privilège de suivre en loge, deux matchs des joueurs de ManU au mois d’octobre. L’Australie a marqué les esprits mais les Samoa ont également apporté leur pierre à l’édifice d’un sport en perpétuelle évolution et qui est désormais joué par des virtuoses et des génies du jeu. Le XIII, au temps de jeu toujours aussi élevé (soixante-dix minutes), va aujourd’hui vite, beaucoup plus vite qu’il y a quatre ans. Une évolution à laquelle les clubs européens doivent s’accrocher s’ils ne veulent pas que l’écart se creuse encore plus d’ici 2025.

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