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L'info Midol : Robertson, Joseph, Townsend... Ça bouge pour les sélections

  • Un nom revient quant aux sélections anglaise et néo-zélandaise : Scott Robertson, manager à succès des Crusaders.
    Un nom revient quant aux sélections anglaise et néo-zélandaise : Scott Robertson, manager à succès des Crusaders. Icon Sport - Steve Haag
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Les prises de contact et les opérations séduction sont actuellement nombreuses au niveau des équipes nationales, dont beaucoup devraient changer de sélectionneurs. Tour d’horizon.

À moins d’un an du Mondial, les tractations vont bon train sur les futurs staffs des équipes nationales. Pour le XV de France, une partie de l’encadrement poursuivra sa mission, à commencer par le sélectionneur Fabien Galthié, dont l’accord pour une prolongation jusqu’en 2028 est trouvé, même si rien n’est officialisé. Shaun Edwards a confirmé qu’il allait continuer aussi, et il en sera de même pour William Servat. Les discussions avancent bien avec Raphaël Ibanez, alors que Laurent Labit et Karim Ghezal prendront la tête du Stade français après le prochain Mondial. Mais qu’en est-il des autres sélections ?

Joseph favori pour les All Blacks, Robertson vers l’Angleterre ?

Pour les All Blacks, Ian Foster est en fin de contrat à l’issue de la Coupe du monde et la tendance est à ce qu’il ne prolonge pas. Pour le XV de la Rose, après huit ans de mandat, Eddie Jones quittera son poste. Mais ce dernier (62 ans) a récemment indiqué : «La Coupe du monde en France ne sera pas ma dernière.» Plusieurs médias britanniques évoquent le pont d’or que la fédération américaine serait prête à lui offrir pour un contrat jusqu’en… 2031, date à laquelle les États-Unis organiseront le Mondial. L’échec des Eagles à se qualifier pour l’édition 2023 pousserait les dirigeants à séduire un grand nom. Reste que les destins des sélections anglaises et néo-zélandaises pourraient être liés. Avec un nom au centre des attentions : Scott Robertson, quintuple vainqueur du Super Rugby avec les Crusaders. Le technicien néo-zélandais n’a pas caché son ambition de succéder à Foster… Mais son CV revient surtout en Angleterre, d’autant plus depuis que Bill Sweeney, patron de la RFU (fédération anglaise), a déclaré en marge de la dernière finale de la Coupe du monde féminine que son futur sélectionneur n’avait pas nécessairement besoin d’être anglais, contredisant son ancienne position. Longtemps, Steve Borthwick fut le grand favori pour le poste mais l’option Robertson prend de l’épaisseur. S’il continue d’affirmer que les All Blacks demeurent sa priorité, il aurait rencontré les décideurs anglais en marge de la dernière tournée des Barbarians britanniques en Europe, qu’il entraînait avec Ronan O’Gara, aussi cité parmi les prétendants potentiels.

Le sélectionneur du Japon Jamie Joseph est une option pour prendre en main les All Blacks
Le sélectionneur du Japon Jamie Joseph est une option pour prendre en main les All Blacks Icon Sport - PA Images

Pour lui, une prolongation serait à l’étude à La Rochelle, où il est déjà engagé jusqu’en 2024. Côté néo-zélandais, selon la presse locale, l’actuel sélectionneur du Japon Jamie Joseph, qui a amené les Brave Blossoms en quart de finale du Mondial 2019, serait pressenti pour diriger les All Blacks, accompagné de son entraîneur de l’attaque et ex-manager des Highlanders Tony Brown. Même si Joe Schmidt et Dave Rennie - en poste avec les Wallabies - restent crédibles.

Le CV de Townsend circule en France

En Europe, l’avenir est évidemment sombre pour Wayne Pivac, le technicien néo-zélandais à la tête du Pays de Galles. Après la défaite à domicile face à la Géorgie le week-end dernier, l’intéressé est grandement fragilisé et il pourrait même être débarqué dans les jours ou les semaines à venir. Les dirigeants gallois sont conscients de l’énorme chantier qui les attend, alors que le XV du Poireau - vainqueur du Tournoi des 6 Nations en 2019 et demi-finaliste de la Coupe du monde la même année - ne cesse de s’enfoncer. Enfin, il y a le cas de l’écosse et de son sélectionneur Gregor Townsend, en poste depuis 2017. Engagé jusqu’au Mondial 2023, sa cote est élevée et il pourrait être tenté de relever un nouveau défi. Son CV circule d’ailleurs en France ces derniers temps, où il a évolué durant sa carrière de joueur (Brive, Castres et Montpellier). Son nom est notamment revenu au Racing 92, avant que le choix ne se porte sur Stuart Lancaster et son profil pourrait plaire à Brive, dont il a porté le maillot et qui ne cache pas sa recherche d’un numéro un d’envergure pour l’exercice à venir.

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