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Pro D2 - La victoire fédératrice pour Carcassonne

Par Didier NAVARRE
  • Avec trois touches volées aux Agenais, Rynard Landman a été une nouvelle fois décisif dans l’alignement de l’USC.
    Avec trois touches volées aux Agenais, Rynard Landman a été une nouvelle fois décisif dans l’alignement de l’USC. Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
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Succès décroché aux forceps pour l’USC, mais qui honore l’investissement de tout un collectif. Cette victoire soude un peu plus le groupe.

Vendredi dernier à Robert-Diochon, l’USC a raflé la mise à l’ultime minute du débat. Sur un modèle de ballon porté, Rynard Landman a eu raison du pack rouennais (22-19). Succès qui a mis à rude épreuve les nerfs des supporters carcassonnais. Jeudi soir dans une enceinte de Domec pas vraiment garnie pour la circonstance (un peu plus de trois mille spectateurs), les hommes du capitaine Aguillon ont une nouvelle fois joué avec la santé et la tension des inconditionnels de l’USC. À un quart du terme du débat, l’air est soudain devenu irrespirable lorsque le demi de mêlée tongien, Sonatane Takulua entré en cours de jeu, a conclu au pied des poteaux. Une réalisation récompensant une magnifique attaque en première main où l’arrière, Mathieu Lamoulie intercalé a largement apporté sa pierre à l’édifice. À ce moment de la partie, le Sporting n’avait plus qu’un petit point de déficit (20-21). Dans ce dernier quart d’heure, les Agenais semblaient avoir les ressources pour aller chercher la victoire voire un succès bonifié. Finalement, le gain de la rencontre est revenu aux hommes de Christian Labit héroïques, accrocheurs et pragmatiques.

L’alignement, l’atout gagnant pour l’USC

« Ce soir, c’est avant tout la défaite d’Agen plus que la victoire de Carcassonne », pestait un confrère lot-et-garonnais en conférence de presse. Certes, les Agenais ont proposé un volume de jeu plus imposant que leur rival. Par deux fois, les offensives lot-et-garonnaises ont franchi la ligne audoise. Cependant force est de constater que le plan de jeu mis en place par l’encadrement audois s’est avéré fructueux. « Je vous l’accorde, notre jeu n’a pas été séduisant. Mais on a joué avec nos points forts : la conquête, la qualité du jeu au pied de Dorian Jones, l’occupation du terrain et la solidité défensive. Ce sont des choses que nous maîtrisons parfaitement, soutient Christian Labit. Outre la victoire, on a vu une équipe et des hommes. Cette victoire elle s’est construite à trente joueurs. Il faut ajouter que nous avons préparé cette rencontre dans des conditions lamentables. On s’est entraînés dans la boue de Montredon. Pour la mise en place du match, le stade n’était pas tracé. Nous avons tout simplement, des hommes extraordinaires. Ils ont un sacré état d’esprit pour jouer dans de telles conditions. » Un joueur a été également extraordinaire : le deuxième ligne sud-africain Rynard Landman, véritable patron de la touche. À trois reprises dans les dix dernières minutes, l’ancien coéquipier de Victor Matfield a confisqué trois ballons sur lancer agenais. L’alignement a été ainsi l’atout gagnant pour l’USC. Mais plus que cette performance en touche, le capitaine Pierre Aguillon met en avant l’implication collective. « Ce soir, il s’est passé quelque chose. Une équipe est en train de se mettre en place. Les victoires acquises dans la douleur sont fédératrices. 

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