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Pro D2 : Étonnante lutte ouverte pour le maintien

Par Quentin PUT (avec P.B. et Y.G.)
  • Pas encore la cote d’alerte mais la 15e place des Neversois (ici le 3e ligne Luka Plataret) ne pousse pas non plus à l’euphorie. Les hommes de Péméja seraient bien inspirés de ne pas commettre de faux pas en recevant Béziers le week-end prochain. Photo Icon Sport
    Pas encore la cote d’alerte mais la 15e place des Neversois (ici le 3e ligne Luka Plataret) ne pousse pas non plus à l’euphorie. Les hommes de Péméja seraient bien inspirés de ne pas commettre de faux pas en recevant Béziers le week-end prochain. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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En bas de tableau, cinq équipes se tiennent à seulement deux points d’intervalle. Si Massy est plus loin derrière, la lutte pour le maintien implique de nombreuses équipes dont certaines inattendues.

Qui aurait cru voir Nevers, Montauban, Béziers et Carcassonne, quatre équipes visant la qualification, jouer le maintien après quasiment la moitié de la saison jouée ? C’est la surprise du championnat cette saison. L’USON Nevers rugby, quinzième et relégable, est peut-être dans la situation la plus surprenante. Principalement parce que les ambitions du club de la Nièvre, attiré par les sirènes du Top 14, ont toujours été assumées. Mais il faut peut-être chercher dans les raisons de cette saison médiocre les conséquences d’une intersaison où de nombreux joueurs clé sont partis : le capitaine Jannick Tarrit, l’ailier Romaric Camou, le demi de mêlée Joris Cazenave et la deuxième ligne Frank Bradshaw-Thomas Ceyte, considérée comme une référence dans la division. Ce vendredi, la marche était peut-être trop haute et accrocher plus qu’un point de bonus défensif relevait de l’exploit à Mont-de-Marsan. «Même s’il faut relativiser car on fait un match très cohérent et très solide ce soir, on ne peut pas se reprocher grand-chose sinon quelques petites fautes évitables. Il y a beaucoup de frustration qui je pense va nous servir pour aborder la prochaine rencontre, analysait Maxence Barjaud. Il n’y a pas le feu à la maison, mais nous ne sommes pas très loin d’un petit incendie dans la cuisine (sic) car une défaite face à Béziers nous mettrait vraiment dans une position très difficile.»

«Le match le plus important de cette fin d’année»

Dès lors, comme le révélait le deuxième ligne, tout le groupe a le regard fixé sur le prochain match : «La rencontre face à Béziers le week-end prochain est le seul objectif que nous devons avoir en tête. C’est le match le plus important de cette fin d’année. On doit y penser tous les soirs avant de se coucher. Nous sommes dans la zone rouge, on ne va pas se le cacher. Au vu de l’investissement du groupe et de son travail, il n’y a pas de doutes sur notre niveau et notre potentiel et d’ailleurs le match de ce soir apporte des éléments encourageants car il ne manque vraiment pas grand-chose pour l’emporter ou accrocher le nul. Mais comptablement, nous ne sommes pas dans les clous et dans ce contexte, la réception de Béziers est déterminante.»

Premier non relégable, Montauban semble a contrario sur une dynamique plus positive. Lanterne rouge avant la 10e journée, les joueurs de Sapiac sont parvenus à remonter la pente en battant Massy, en allant décrocher une victoire majuscule à Colomiers (la deuxième de l’histoire de l’USM). Et le nul obtenu contre le RC Vannes peut être perçu comme le verre à moitié plein. Malgré les regrets de cette dernière mêlée écroulée… «C’est un bon résultat contre une équipe qui est deuxième au classement britannique. On revient de loin, se satisfaisait Victor Laval. Il faut qu’on continue de bosser. On va aller à Rouen pour montrer qu’on existe toujours et pour essayer de recoller à la première partie de tableau au classement.»

Pour Carcassonne et Béziers, la victoire lors de cette 12e journée est la bienvenue. Le cas échéant, la situation comptable aurait été critique. Mais ce n’est pas tout car l’instabilité en interne aurait pu se dégrader, notamment à l’ASBH… Les hommes de Christian Labit quant à eux, ont pu fêter leur deuxième succès d’affilée. Car il leur permet, presque, de regarder plus haut.

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