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Top 14 - Face au CO, La Rochelle ne pouvait pas mieux laver l’affront

Par Romain ASSELIN
  • Promu capitaine contre Castres, Uini Atonio a été important dans la victoire rochelaise.
    Promu capitaine contre Castres, Uini Atonio a été important dans la victoire rochelaise. Icon Sport
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Boudé par une partie de son public lors de sa précédente sortie à Deflandre, le champion d’Europe a soigné ses retrouvailles d’un somptueux festin. Impressionnant succès bonifié.

« On avait ouvert une porte aux autres équipes. Il fallait la refermer ! » On ne peut plus parlante, cette métaphore de Reda Wardi. Fessé à la surprise générale par la Section paloise (21-38) fin octobre, devant un Deflandre médusé, le Stade rochelais a répondu de la plus belle des manières, samedi, face à Castres. Une orgie de jeu, sept essais inscrits, une défense intraitable, un collectif entier au niveau, une attitude irréprochable… Bref, une démonstration qui accrédite la thèse du simple jour sans pour expliquer le fiasco contre Pau.

Le contraste est saisissant, à un mois d’intervalle. À la pause, le tableau d’affichage ne traduit pas suffisamment l’impression de toute puissance dégagée par cette équipe maritime. Le score est pourtant, déjà, de 32-0. C’est dire. La formule d’Antoine Hastoy après la partie est lourde de sens, aussi : « C’est le premier match de ma carrière où ça se passe comme ça pour moi ! » Même s’il n’a "que" 25 ans, on ne peut pas dire que l’ouvreur est né de la dernière pluie. Non, vraiment, parler de match référence est un euphémisme. « Depuis le début de saison, on avait du mal à mettre ce jeu - fait de ballons rapides - en place, appuie l’ouvreur international. Là, on l’a trouvé. Avec aussi plus d’alternance et d’occupation. Il faut garder cet équilibre […] La prestation contre Pau ne doit plus jamais se reproduire. »

Atonio, le cerveau

Cette cicatrice béarnaise, les champions d’Europe, y ont très souvent fait allusion en conférence d’après-match. Et Gurthrö Steenkamp de souligner l’apport d’un Uini Atonio, propulsé capitaine avant ce retour à Deflandre. « C’est un choix fort fait par "ROG" (Ronan O’Gara, N.D.L.R.). Le truc que Uini apporte beaucoup plus pour notre équipe, c’est son cerveau. Quand il a plus de responsabilités, il monte encore son niveau de jeu et d’exigence, il peut envoyer des messages forts, il est important pour se libérer, admire l’entraîneur de la mêlée maritime. Uini savait l’importance de ce match et la responsabilité à porter après la défaite contre Pau. Il a bien géré les leaders. »

Mais qu’a donc dit le pilier droit des Bleus avant de lâcher ses lions dans la cage ? Personne ne s’est risqué à trahir l’intimité du vestiaire, si ce n’est qu’il « n’a pas pleuré, en plaisante Yoan Tanga. Ni donné de coups de tête, ce n’est pas du tout son style (rires). » Que la recette du chef Atonio soit bien gardée. Elle pourrait faire des malheurs "Chez Deflandre" comme ailleurs.

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