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Top 14 - La période de l’Avent, pas des avants pour le Stade français face au RCT

Par Arnaud Beurdeley
  • Giovanni Habel-Kuffner n'a pas pesé comme à son habitude face au RCT.
    Giovanni Habel-Kuffner n'a pas pesé comme à son habitude face au RCT. Icon Sport
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Première défaite de la saison à domicile, ponctuée du point de bonus défensif, pour le club de la capitale. mais l’inquiétude réside ailleurs…

Sale semaine pour Gonzalo Quesada. Dès mardi, sans doute le manager parisien avait-il senti que ces derniers jours de novembre, synonymes du début de la période de l’Avent, ne seraient pas à son avantage. Et pour cause. La sélection argentine de football a connu ce jour-là une immense désillusion pour son entrée en lice dans le Mondial au Qatar. « On était nombreux à regarder la seconde mi-temps dans la salle de vie, a raconté le technicien argentin en amont du match face au RCT. Depuis, je suis extrêmement attaqué par mes joueurs et mon staff, qui ont tout décoré avec des photos de l’Arabie saoudite. Mais j’avais un peu trop parlé avant, un peu trop montré mon soutien à mon cher pays. Donc c’est pour moi… » 

Évidemment, la défaite de Messi et ses partenaires relève de l’anecdote. Sauf que la semaine du technicien argentin s’est conclue de la même façon qu’elle avait débuté. Avec une déconvenue. Pour la première fois de la saison, le Stade français s’est incliné à domicile. Une défaite au goût amer puisqu’à la pause, les Stadistes tenaient la rencontre grâce à la précision au pied de leur ouvreur Joris Segonds (9-0). « Nous avons fait une bonne première mi-temps où nous avons répondu présent dans l’affrontement, a analysé Morgan Parra. Nous en sortons seulement avec neuf points d’avance. Si nous avions pu scorer un peu plus, le match aurait peut-être été un peu différent. »

Parra : « Toulon a réussi à nous acculer dans notre camp »

Las, les Soldats roses se sont fait éteindre en seconde période. Et c’est peut-être là que réside le point d’inquiétude. Jusque-là, les Parisiens avaient pour habitude de construire leurs succès autour d’un paquet conquérant, faute d’une animation offensive bien en place ou de trois-quarts capables de créer des différences individuelles. Avant la dernière journée face au Stade toulousain, sur les vingt-cinq essais inscrits, dix-sept l’avaient été par les avants dont sept sur ballons portés.

Cette fois-ci, les "gros" sont tombés sur un os. Les impacts, ce sont les Toulonnais qui les ont gagnés, notamment dans le deuxième acte. « Nous n’avons pas réussi à sortir de notre camp, a pesté Parra. Toulon a réussi à nous acculer dans notre camp, a commencé à gagner les collisions. À partir de là, ça a été beaucoup plus difficile. » Et même rédhibitoire. En dix minutes chrono, Toulon a plié la rencontre. Inquiétant à l’aube de recevoir le Stade rochelais ? « Je ne sais pas. ça dépendra de la réaction du groupe... », a répondu Parra.

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