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International - Victorieux en Angleterre, les Boks Franco de port

Par Jérôme PREVOT
  • Le deuxième ligne sud-africain Franco Mostert a régné au dessus de la rencontre face aux Anglais.
    Le deuxième ligne sud-africain Franco Mostert a régné au dessus de la rencontre face aux Anglais. ActionPlus / Icon Sport
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La terrible démonstration de puissance du pack springbok a conclu une année très sombre pour les Anglais. Il n’y a pas eu photo et Franco Mostert nous a sidérés.

L’Afrique du Sud a remis les choses dans l’ordre. Les champions du monde se sont offert une promenade à Twickenham (27-13) malgré un carton rouge pour Thomas Du Toit (60e) et en surmontant une poignée d’absences (Kolbe, Wiese, Reinach, etc.). Article 9 ou pas, les Springboks restent les Springboks avec cette tendance assumée à détruire les pack adverses quand ils donnent le moindre signe de faiblesse. Et provocation suprême, ils se sont présentés sans vrai buteur. C’est Faf De Klerk qui a assumé cette tâche, avec un certain brio d’ailleurs, mieux que Farrell, qui a loupé deux pénalités dans ses cordes. Il y eut évidemment un essai de classe sur une relance de Le Roux parachevée d’un "cad-deb" d’école d’Arendse sur un Marcus Smith assez timoré. Les Sud-Africains ont fait suffoquer les Anglais dans le combat et si l’on devait citer un seul nom, ce serait Franco Mostert, deuxième ligne replacé au poste de flanker. Il semble avoir juré à la naissance de ne jamais céder le moindre pouce de terrain et d’aller à l’extrême limite de l’énergie que ses parents lui ont confié au berceau. Dire qu’il a 32 ans mais il est exilé au Japon (aux Heat de Suzuka) dans un championnat moins exigeant que notre Top 14 ou les autres ligues majeures. On comprend mieux comment il garde autant d’énergie pour son maillot national.

Moins connu du public français, Marvin Orie (Stormers) a aussi montré de quel bois il se chauffait en conquête mais aussi sur les mauls défensifs, l’exercice ingrat par excellence. L’Angleterre aura donc terminé piteusement une année 2022 à marquer d’une pierre noire (cinq victoires, un nul et six défaites). Un journal anglais a résumé ainsi la situation : « Cette équipe ne peut pas attaquer, ne peut pas défendre et n’a pas de conquête. »

Comment les Anglais ont-ils pu en arriver là ?

« C’est entièrement de ma faute », a tonné Eddie Jones dans un des exercices médiatiques dont il a le secret. Il a ensuite pointé du doigt sa propre mêlée, vraiment déficiente samedi. Deux images nous ont sauté au visage : Frans Malherbe a mis Mako Vunipola au supplice et Steven Kitshoff a mis Will Stuart sur les charbons ardents. Eddie Jones a un peu essayé de mettre ça sur le compte d’une interprétation erronée de M. Gardner, pour voir si les gens le croyaient.

Mais il serait malheureux de ne s’en prendre qu’aux piliers. Sincèrement, Billy Vunipola n’est plus que l’ombre de lui-même. Le jeune troisième ligne Alex Coles (Northampton) a été pénalisé quatre fois et aurait pu l’être trois fois de plus si l’arbitre n‘avait pas laissé l’avantage. Quant à Jonny Hill, deuxième ligne expérimenté, comment peut-il faire autant de gestes stupides ? On arrête là ce passage en revue.

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